Par Éliane Laurent
Né le 9 novembre 1903 à Saint-Léger-des-Vignes (Nièvre) ; verrier puis marinier à Saint-Léger-des-Vignes ; conseiller municipal communiste de Saint-Léger-des-Vignes de 1935 à 1939.
Fils d’un ouvrier verrier à Saint-Léger-des-Vignes, Jean-Marie Boque le fut également.
Militant syndicaliste et communiste, il était secrétaire du syndicat CGTU des verriers de Saint-Léger-des-Vignes, près de Decize (Nièvre), lorsqu’il fut licencié en octobre 1925 par le maître verrier De Burine, en compagnie de quatre autres ouvriers, tous militants communistes (voir Copain Pierre). Ce renvoi provoqua une grève des ouvriers verriers qui dura quatre mois. En mars 1926, le « retour de prison » de Boque fut fêté par une grande manifestation ouvrière à Saint-Léger. En 1932, il appartenait toujours à la cellule de Saint-Léger (voir Charles Delcambre).
Il fut élu conseiller municipal de Saint-Léger-des-Vignes aux élections de mai 1935 avec Charles Delcambre et Pierre Perronnet. Ils furent déchus de leur mandat en 1939.
Jean-Marie Boque fut candidat communiste au conseil d’arrondissement de Nevers pour le canton de Decize en octobre 1937 : au premier tour, il obtint 956 voix contre 967 au socialiste Émile Hozette. Se désistant, ce dernier fut élu au second tour. Jean-Marie Boque exerçait alors la profession de marinier et était secrétaire administratif de l’Union locale CGT de Decize.
Par Éliane Laurent
SOURCES : Arch. Dép. Nièvre : M 690 (élections municipales de Saint-Léger-des-Vignes). — Le Syndiqué du Cher — L’Émancipateur. — Notes Michaël Boudard.