Par Jean Maitron et Claude Pennetier
Né le 27 septembre 1865 à Malause (Tarn-et-Garonne) ; tailleur d’habits à Agen (Lot-et-Garonne) ; militant communiste et syndicaliste.
Socialiste avant 1914, A. Borderies militait, en 1919, au Parti socialiste et s’occupait de la trésorerie de l’Union départementale CGT. Hostile au bureau confédéral, il présida le 19 septembre 1920, le congrès des syndicats minoritaires du Sud-Ouest. Il garda sa fonction de trésorier au sein de l’UD-CGTU jusqu’en 1924 au moins.
Borderies adhéra au Parti communiste après le congrès de Tours ; la nouvelle organisation fit des progrès rapides à Agen et le 2 juillet 1922, à l’occasion d’élections partielles, il entra au conseil municipal avec neuf autres communistes. Candidat sur la liste Renaud Jean aux élections législatives de mai 1924, Borderies fut chargé pendant la campagne de développer les problèmes du travail et de l’assistance sociale. Il recueillit 20 307 voix soit 25,7 % des suffrages des électeurs inscrits. Borderies était conseiller prudhomme en 1927.
Par Jean Maitron et Claude Pennetier
SOURCES : Arch. Nat. F7/13 000. — Arch. Dép. Lot-et-Garonne, cabinet du préfet, dossier n° 8. — Le Travailleur du Lot-et-Garonne, 1920-1924.