BOULIER Fernand, Louis

Par Jean-Jacques Doré

Né le 18 juin 1894 à Gueures (Seine-Inférieure, Seine-Maritime), mort le 29 août 1971 à Dieppe (Seine-Maritime) ; employé du gaz, ouvrier du textile, puis ouvrier spécialisé en instruments de précision ; militant syndical de Rouen (Seine-Inférieure, Seine-Maritime) puis de Paris.

Fils d’un domestique et d’une tisserande, Fernand Boulier, 1m65, cheveux et yeux roux (selon son matricule militaire), était employé du gaz à Gueures lorsqu’il fut exempté par l’autorité militaire en 1914 pour "faiblesse générale". Mobilisé dans l’infanterie le 31 mars 1917, il servit dans l’armée d’Orient en 1918 avant d’être démobilisé début 1919.

Embauché comme encolleur dans une usine textile de Rouen dès son retour à la vie civile, il participa à la fondation du syndicat CGT des Employés du Textile de Rouen en juillet 1919. 129 adhérents étaient représentés par un bureau composé d’Albert Petit (secrétaire), Joseph Chauvière (secrétaire adjoint), Arthur Capelle (trésorier) et Fernand Boulier (trésorier adjoint). Élu trésorier à partir de 1920 son organisation fusionna avec le syndicat du Textile lorsqu’il donna son adhésion à la CGTU en1922.

Proche de Germaine Goujon et membre du Parti communiste, ce fut probablement lui qui signa en 1925 la lettre dite des 250 très critique à l’égard de la politique suivie par l’Internationale communiste et le parti français (voir F. Loriot).

À la fin des années 1920, il suivit une formation de mécanique et s’installa à Paris. En 1935 il était trésorier adjoint de la Chambre syndicale des ouvriers en instruments de précision dont Robert Louis était secrétaire général.

Domicilié à Rouen 35 rue Saint Vivien en 1925, il habitait 40 rue Quincampoix Paris (IVe arr.) en 1931. Il s’était marié avec Stéphanie Raulin le 4 avril 1934 à Paris (IVe arr.) et le couple avait 2 enfants. Il mourut à Dieppe le 29 août 1971.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article101641, notice BOULIER Fernand, Louis par Jean-Jacques Doré, version mise en ligne le 15 octobre 2022, dernière modification le 2 octobre 2022.

Par Jean-Jacques Doré

SOURCES : Arch. PPo. 316. — Arch. Com. Rouen, 7 F 3 Syndicats tramways, textile. — Arch. Dép. Seine-Maritime, État civil, Matricule militaire, 10 MP 1410 syndicats dissous avant 1936.

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