BOURDERON Lucien

À la suite des grandes grèves du printemps 1920, à Marseille, un nommé Lucien Bourderon, traminot, fut arrêté le 16 mai, à l’occasion d’incidents provoqués sur la Canebière, entre grévistes et wattmen de l’union civique des groupements patronaux mis à la disposition de la compagnie des tramways pour assurer la circulation de ces derniers. Il fut inculpé d’entrave à la liberté du travail et condamné à six mois de prison.

À l’automne de la même année, un Bourderon vota, au nom de la Fédération du Tonneau des Bouches-du-Rhône, pour la majorité, au congrès d’Orléans. S’agit-il, du militant national et y-a-t-il un rapport avec le précédent ?

Un militant nommé G. Bourderon avait été nommé membre de la commission exécutive de l’UD-CGT des Bouches-du-Rhône lors du congrès constitutif de cette dernière en mai 1913. Il représentait les syndicats d’Aix. Il présenta au IIe congrès départemental en Arles, l’année suivante, un rapport sur la diminution des heures de travail et la semaine anglaise.

Par ailleurs, on retrouve un nommé Bourderon, en 1925, à la tête de l’UD-CGT des Bouches-du-Rhône, assurant l’interim du secrétaire général Charles Gras*, alors en Belgique. Il intervint pour soutenir la grève des banques qui se déroula à Marseille au cours de l’été, notamment le 24 août lors d’une grève générale de solidarité.

En avril 1938, un Bourderon, du syndicat des teinturiers et blanchisseurs, signa un appel favorable à la tendance « Syndicats », pour protester contre la main-mise des communistes sur l’UD-CGT des Bouches-du-Rhône.