BOUVEYRON Henri écrit parfois BOUVÈRON Henri

Ouvrier à la Compagnie parisienne de distribution d’électricité (CPDE), Henri Bouveyron fut élu à la commission exécutive de la Fédération CGTU de l’Éclairage le 2 avril 1922. (Voir Émile Baligean*). Il était alors "syndicaliste pur", c’est-à-dire se réclamant de l’anarcho-syndicalisme, de la Charte d’Amiens et soutenait que les syndicats doivent se tenir à l’écart des partis et de l’action politique. Il siégeait également à la CE de l’Union des syndicats unitaires de la Seine en 1923. Il dirigeait alors, avec Paul Martzloff* et André Kéraudy*, le syndicat des producteurs et distributeurs d’électricité de la région parisienne mais fut battu en 1927 par Léon Mauvais*, Marcel Paul* et François Salom* qui menaient la lutte contre les "syndicalistes purs". Au Ve congrès CGTU de la Seine (Ier congrès Seine et Seine-et-Oise), réuni en janvier-février 1925, Bouveyron, qui partageait les analyses de Pierre Monatte*, s’en prit aux communistes : "Ce sont ces commissions syndicales, disons-le franchement, ce sont vos cellules, qui se mettent en travers des organisations syndicales" (compte rendu, p. 345). Exclu de son syndicat à l’assemblée générale du 28 décembre 1927 en compagnie de Paul Martzloff* et André Kéraudy*, il forma un syndicat autonome du personnel de la production et de la distribution d’électricité. Le Travailleur parisien, journal de la CGT, le présentait en 1931 comme un ancien secrétaire de la Fédération unitaire de l’Éclairage.