Par Abderrahim Taleb-Bendiab
Né le 8 janvier 1895 à Bône [Annaba] (Algérie) ; ouvrier coiffeur ; syndicaliste CGTU puis CGT ; tenu par la police pour être un dirigeant communiste de Bône en 1932.
Selon un rapport de police de septembre 1932, Moïse Braka, ouvrier coiffeur et l’un des responsables du syndicat CGTU des ouvriers coiffeurs, serait « un des principaux dirigeants communistes » de Bône. 1932 est un point bas de la Région communiste d’Algérie, et la police s’acharne à poursuivre "l’ennemi" communiste selon la formule du ministre français de l’intérieur, Albert Sarraut dan son discours à Constantine en 1927.
En décembre 1935, il fut signalé comme étant le secrétaire général du syndicat de la CGT réunifiée des ouvriers coiffeurs de Bône.
Par Abderrahim Taleb-Bendiab
SOURCES : Arch. Nat. Paris, F7 13 130. — Arch. Nat. Outre-mer, Aix-en-Provence, ALG, Constantine b/3/331 (notes de Louis Botella).