ARNAUD Jean

Par Jean-Michel Steiner

Né le 2 juin 1911 à Firminy (Loire) ; électricien ; syndicaliste CGT de la Loire, secrétaire de l’UD-CGT ; militant communiste.

Bureau de l’UD-CGT de la Loire à la Libération.
Bureau de l’UD-CGT de la Loire à la Libération.
De gauche à droite : Albert Masson, Robert Fayat, Jean Arnaud, René Caddéo, Marcel Thibaud, Benoît Thivel et Louis Duchêne.

Son père, Michel, né le 27 mars 1868 à Saint-Paul en Cornillon (Loire), était ébéniste. Sa première épouse, Laurence, Élisa Fraisse, étant morte le 16 mai 1906 à Firminy, il épousa en secondes noces Élise Massardier, fille de Benoit voiturier et de Marie Montagnon. La mère de Jean Arnaud, née à Pont Salomon (Haute-Loire) le 5 mars 1882, se déclara sans profession au moment de son mariage, le 24 mai 1909.

Après la mort de son père, Jean Arnaud habita avec sa mère, rue de la Tour Varan à Firminy. Le 3 septembre 1928, il fut embauché par la Compagnie électrique Loire et Centre pour travailler au service des essais des moteurs et compteurs.

Le 13 août 1935 à Saint-Étienne, il épousa Longeron Marie-Hélène Julia, lingère, née le 16 décembre 1906 à Champagney (Haute-Saône). Le couple s’installa dès lors dans la Préfecture de la Loire, rue Mi Carême. Le 19 octobre 1938, un rapport de l’inspecteur spécial Jean Marcel Gidon classait Jean Arnaud comme anarcho-syndicaliste : « On le voit fréquemment, le dimanche matin surtout, vendre les journaux de cette tendance devant la Bourse du Travail. Il a été vu à plusieurs reprises, la nuit, apposant des affiches et plaçant des tracts dans des boîtes aux lettres. Animateur du journal anarchiste-syndicaliste local La Voix syndicaliste, il en assure la permanence au café Masclet, près de la Bourse. Il fait partie du Comité de défense Garnier, Bidault et David qui a protesté contre les poursuites exercées contre des militants de la Fédération du Bâtiment. Il appartient également au centre local d’Action contre la guerre créé depuis six mois environ et à la Jeunesse anarcho-syndicaliste ».

Avant la guerre, il se rattachait à la tendance confédérée et c’est avec cette étiquette qu’il fut intégré au Comité départemental de Libération comme deuxième représentant de la CGT pour équilibrer la présence de Duchesne, proche du PCF. Peu de temps après la Libération, Arnaud rejoignit le PCF. En 1946, la famille habitait 6 boulevard Chantealouette et avait une fille, née en 1940.

Jean travailla avec Jean Borne à l’UL-CGT de Saint-Étienne, avant de lui succéder. Il appartint au comité fédéral communiste de la Loire de 1953 à 1957.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article10238, notice ARNAUD Jean par Jean-Michel Steiner, version mise en ligne le 10 octobre 2008, dernière modification le 6 juin 2022.

Par Jean-Michel Steiner

SOURCE : Arch. comité national du PCF - Arch. Dép. Loire : 3 E 271_7 État-civil, Saint-Paul-en-Cornillon (1866-1869) ; 3 E 96_46, Firminy, Mariages (1909) ; 6 M 530, recensement, Firminy (1931). Arch. Mun. St-Étienne. – 1 K 42, liste électorale (1946) ; 1 F 57, recensement canton sud-est 2. 1946.

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