ARNAULT Hubert, Lazare, Bernard

Fils d’un employé des chemins de fer, Hubert Arnault, pupille de la Nation depuis 1937, entra à l’Ecole normale d’instituteurs de Parthenay (Deux-Sèvres). Elève-maître, il se maria en décembre 1940 à Coutières (Deux-Sèvres) avec une institutrice, fille d’un cultivateur.

Instituteur, socialiste, Hubert Arnault participa à la Résistance pendant la guerre 1939-1945 dans le mouvement « Libération Nord » sous le pseudonyme « Yves ». En août 1943, l’état-major de l’Armée secrète se reconstitua dans les Deux-Sèvres. Auprès de son chef, Edmond Proust, il fut chargé des secteurs du sud du département (Niort, Saint-Maixent, Melle).

A la Libération, il fut intégré dans l’équipe dirigeante de la section départementale du SNI. Lors des Journées des Jeunes du SNI à Limoges, les 5-6 avril 1950, il intervint après le rapport de Denis Forestier pour critiquer l’action des jeunes militants de la FEN-CGT car, notait-il, "il faut qu’il se forme un syndicat national de jeunes au sein du SNI car les jeunes ont leur place au SNI".

Proche depuis la Résistance des dirigeants de la Mutuelle assurance automobile des instituteurs de France, Hubert Arnault, dans les affrontements internes, soutint la présidence et se trouva en mesure, lors de l’assemblée générale d’avril 1953, d’entrée dans le groupe dirigeant et devint correspondant départemental de la mutuelle. Quand Jean Lauroua devint de président directeur général en 1956, il le remplaça dans le conseil d’administration et en juillet 1957 accéda à la responsabilité d’administrateur délégué jusqu’en 1990. Il favorisa notamment le développement du réseau de garages agréés et la création de MAIF-Assistance.

En 1975, Hubert Arnault devint président-directeur-général de la Coopérative d’achat de la mutuelle des instituteurs de France. En 1990, il prit sa retraite.

Divorcé en 1978, il se remaria à Vouillé en juin 1987 avec une secrétaire.