BRIZON Pierre

Par Justinien Raymond, Georges Rougeron

Né le 16 mai 1878 à Franchesse (Allier), mort le 2 août 1923 à Paris (IVe arr.) ; professeur d’enseignement primaire supérieur ; militant et député socialiste.

Pierre Brizon (1916)
Pierre Brizon (1916)
cc Les Hommes du jours, 20 mai 1916

Pierre Brizon, issu d’un milieu modeste et formé par l’enseignement primaire et primaire supérieur, entra dans le mouvement socialiste en adhérant à vingt ans, en 1898, au groupe des Étudiants collectivistes, alors qu’il était élève à l’École normale supérieure de Saint-Cloud.

Sa carrière de professeur fut particulièrement mouvementée. En une dizaine d’années, il n’occupa pas moins de dix postes aux quatre coins du pays. Il enseigna tour à tour aux écoles normales d’instituteurs de Laval, La Rochelle, Alençon, Parthenay (où il milita à la Ligue des droits de l’Homme en 1902 et où le directeur de l’école demanda et obtint son éloignement), puis passa dans les écoles professionnelles d’Armentières, Voiron, Marseille, et enfin dans les écoles pratiques de commerce et d’industrie de Narbonne, Clermont-Ferrand et Rennes. Militant remuant, il attirait sur lui les foudres administratives. À peine était-il arrivé dans une localité que sa parole sarcastique tonnait dans les réunions publiques, qu’il signait des articles violents dans les journaux d’avant-garde et se donnait à l’organisation socialiste, comme à Alençon où il créa le premier embryon, ou aux luttes prolétariennes, comme à Armentières d’où il fut déplacé pour avoir soutenu le grand mouvement de grève de la fin de 1903.

Professeur à l’École nationale professionnelle de Voiron (Isère), P. Brizon vint renforcer, au lendemain de la scission de Zévaès, en 1902, l’équipe dirigeante de Fédération socialiste Le Droit du Peuple, il salua les marins mutinés du Potemkine et « leur éternelle gloire [...] d’avoir, les premiers, arboré sur un cuirassé du capitalisme et de la mort le drapeau rouge du socialisme et de la vie ». Le ministre de l’Instruction publique le blâma de n’avoir pas observé, lui écrivait-il, « la réserve de langage que vous imposait votre qualité de fonctionnaire et de professeur » (Arch. Dép. Isère). En 1905, Brizon représenta l’Isère au congrès d’unité à Paris (avril) et au premier congrès de la SFIO à Chalon-sur-Saône (octobre).

C’est dans l’Isère qu’il entra dans l’arène électorale. Candidat socialiste SFIO au premier tour des élections législatives de 1906, dans la 2e circonscription de Grenoble, il recueillit 3 996 voix sur 21 712 suffrages, malgré la présence d’un socialiste indépendant qui sera élu au scrutin de ballottage. Il prit, en 1907, une revanche modeste dans l’Allier, en enlevant par 2 082 voix le siège de conseiller d’arr. du canton de Bourbon-l’Archambault. Il l’abandonna en 1913 à un autre militant pour se consacrer à son mandat parlementaire. Il conserva par contre la mairie de sa commune natale, Franchesse, conquise en 1908.

Le 24 avril 1910, il avait été élu, au premier tour, député de la deuxième circonscription de Moulins (Allier) par 8 697 voix sur 21 143 inscrits et 14 586 suffrages exprimés. Son compatriote, Émile Guillaumin, paysan et écrivain, évoquant trente ans plus tard le député de Moulins, esquisse sans complaisance sa physionomie telle qu’elle lui apparut vers la mi-septembre 1910 : « C’était, écrit-il, un homme d’assez belle prestance, très brun de poil, peau hâlée, sourire énigmatique, voix de nez caverneuse, plutôt désagréable. Point timide, la parole abondante, il se laissait tout de suite aller à son tempérament d’orateur de réunion politique, utilisant les gros effets faciles » (Ch. L. Philippe, mon ami, Paris, 1942, p. 85).

Qu’un certain ton déclamatoire lui fût naturel, on le croirait volontiers à lire ses professions de foi. Mais elles témoignent aussi qu’il n’était pas homme à mettre son drapeau dans sa poche et qu’il ne remportait pas ses succès dans l’équivoque. Après avoir brossé un tableau sombre de la vie des travailleurs dont il sollicitait les suffrages en 1910, il s’écriait : « Voulez-vous que cela dure ? Alors restez désunis, éparpillés ; faites-vous la guerre les uns les autres ; fuyez les syndicats, fuyez le Parti socialiste ; fuyez l’instruction ; demeurez sans force, sans influence et sans voix ; sans vous plaindre, suez des rentes à vos maîtres qui ne font rien ; votez enfin pour les bourgeois. Au contraire, voulez-vous que cela cesse ? Voulez-vous en finir avec la vieille misère ? [...] Voulez-vous vivre enfin ? Si oui, vous avez un moyen, mais un seul, c’est l’union... Ne considérez qu’une chose : que tous vous faites partie de l’immense armée des exploités, de la grande famille des travailleurs. Et alors, unissez-vous dans vos syndicats ; unissez-vous dans le Parti du travail, c’est-à-dire le Parti socialiste, unissez-vous les jours d’élections, dans le vote en masse pour la République sociale des travailleurs contre la République bourgeoise des capitalistes ». Il dénonçait dans l’accaparement la source du « mal social », « accaparement de la richesse et accaparement du gouvernement par les bourgeois capitalistes ou leurs représentants » ; et il invitait « la classe ouvrière des campagnes et des villes à prendre le pouvoir » pour fonder la « République des travailleurs » dont il esquissait l’orientation. « Que le petit propriétaire possède les champs qu’il cultive, l’artisan ses outils et son atelier, c’est bien. Mais nous ne respectons pas la propriété des grands accapareurs. Nous réclamons la réunion du capital et du travail dans les mêmes mains par la socialisation des moyens de production et d’échange : grands domaines, grandes usines, grands magasins, mines, chemins de fer, etc. » Cependant, il ne faisait pas fi des réformes immédiates et prônait « des retraites pour les travailleurs, la nationalisation des assurances, des mines, des chemins de fer et l’impôt progressif sur les successions et revenus ». Il rappelait ses luttes de 1905 contre la pénétration au Maroc et s’écriait en terminant : « Voter pour le Parti socialiste, c’est voter contre la guerre » (Arch. Ass. Nat.).

Sollicité par les événements, c’est sur le problème de la paix ou de la guerre qu’il commençait sa profession de foi de 1914. Il témoignait de préoccupations qui allaient un temps illustrer son nom. « Mon programme ! Et d’abord, à bas les trois ans !... À bas le militarisme qui nous écrase !... À bas le Maroc ! À bas les conquêtes coloniales par le fer, par le feu et par le sang ! » Il jetait un anathème semblable contre le Sénat, « ennemi du peuple, étouffeur de réformes, conservateur des privilèges, défenseur des accapareurs de la fortune et de la Confédération générale [...] des fainéants... Quatre-vingt mille électeurs sénatoriaux triés et maquignonnés par les préfets tiennent en échec dix millions d’électeurs. Ce scandale a assez duré, lançait-il en terminant. À bas le scrutin méprisable ! À bas la réaction sénatoriale ! » (Ibid.) Son succès fut plus net encore qu’en 1910. Alors qu’il n’y avait plus que 20 442 inscrits, le nombre des suffrages exprimés s’éleva à 16 281 et P. Brizon l’emporta au premier tour par 9 406 voix.

Bien que remportés dans une circonscription essentiellement rurale, ces succès n’ont rien d’inattendu. L’ardeur combative du candidat, son effort soutenu de propagande, ses attaches locales, argument de poids auprès des paysans, y entraient pour une part. La structure sociale des campagnes du Bourbonnais les rendait perméables à une propagande socialiste axée sur le problème de la propriété. Les petits propriétaires, d’ailleurs minoritaires, réalisant « la réunion du capital et du travail » pouvaient ne pas se juger menacés par la révolution que prêchait Brizon. Comme les grands domaines des rassembleurs de terres les encerclaient de toute part, ils pouvaient, par contre, croire tout proche le danger d’absorption, d’« accaparement » qu’on ne manquait pas de leur dénoncer. Sur ces domaines, la majorité des paysans du Bourbonnais était des métayers. Outre le poids de la tenure, ils subissaient le joug des régisseurs. Ces derniers, chargés de la « ferme » des tenures du métayage, payaient au propriétaire une somme fixée à forfait et prélevaient sur les métayers des redevances jugées excessives. Comment, en cette année 1910 où ils rencontraient des difficultés et entrèrent en agitation, ces métayers n’auraient-ils pas prêté une oreille attentive à ceux qui leur promettaient d’exproprier les « accapareurs », à ceux qui dénonçaient dans les régisseurs des « fermiers généraux », des « intermédiaires parasites » ? C’est en ces termes que Brizon, reprenant évidemment ces formules de la campagne électorale, les a fustigés à la tribune de la Chambre des députés, le 13 juin 1910, au lendemain même de sa première élection (l’Humanité, 14 juin 1910). L’influence du clergé, très faible dans les campagnes du centre, ne pouvait constituer, comme dans les régions de structure analogue de l’Ouest, une force de résistance au socialisme, un étai pour l’ordre social.

Élu, sans alliance, sans compromission, d’une circonscription réceptive au socialisme révolutionnaire, P. Brizon, porté par son tempérament, garda toujours une attitude intransigeante. Le 8 juin 1911, il s’opposa, à la Chambre, au projet de loi du 5 avril 1910 établissant des retraites ouvrières pour les salariés de plus de 65 ans gagnant moins de 3 000 F par an. À l’instar de Jules Guesde, il rejetait, comme un vol, le principe de la cotisation des travailleurs qu’il proposait de remplacer par un impôt sur les successions excédant 10 000 F. Le 15 juin, il mettait la cotisation du métayer à la charge du propriétaire ou du fermier général. Le 19 décembre 1910, au cours de la discussion du budget de l’agriculture, P. Brizon avait déjà dénoncé le trust des engrais. Cependant, il ne s’attacha pas exclusivement à la défense des intérêts de ses électeurs paysans. Il fut, dans maints débats, le porte-parole du groupe socialiste. Le 30 juin 1911, il interpella à propos de la constitution du cabinet Joseph Caillaux ; il reprit des idées déjà exposées le 12 juillet 1910, sur les incompatibilités entre les fonctions parlementaires et ministérielles et l’appartenance à de grands établissements financiers. La discussion annuelle de la loi de Finances lui fournit l’occasion de plusieurs amendements. Le 10 avril 1911, il proposa de fixer un plafond de 12 000 F aux traitements publics et, le 11 mars 1913, d’imposer un intérêt de 4 % aux propriétaires percevant leurs loyers d’avance.

Aux approches de la guerre, Brizon combattit la politique coloniale et militaire du gouvernement. Le 7 mars 1913, il s’en prit à la politique marocaine à propos du débat de ratification de la convention franco-espagnole. Il protesta, le 15 mai 1913, contre le maintien sous les drapeaux de la classe libérable et, les 7 et 8 juillet, prononça un long discours contre la « loi de trois ans ». Le 19 juillet, il soutint deux amendements, l’un accordant aux soldats un prêt accru à chaque année de service, vingt-cinq centimes, cinquante centimes, un franc, l’autre interdisant l’emploi des soldats du contingent métropolitain dans les conquêtes coloniales.

Au cours de sa seconde législature, pendant la Première Guerre mondiale, Brizon fut un des premiers et un des plus bruyants adversaires de la politique d’union sacrée du Parti socialiste SFIO. Il aurait adhéré au Comité pour la reprise des relations internationales qui se constitua autour de Bourderon, Merrheim et Trotsky, pèlerins de Zimmerwald. Au long des années 1916 et 1917, il harcela les gouvernements à propos de la conduite de la guerre. Il demanda à interpeller, le 28 janvier 1916, sur les mesures prises ou à prendre au profit de la défense du pays ou pour conduire la guerre à sa fin « la plus rapide et la meilleure possible », interpellation renvoyée à la demande du gouvernement Briand. Au cours des débats sur le recensement de la classe 1918, il dénonça, le 21 novembre 1916, les responsabilités de la Russie dans le déclenchement du conflit et étonna la Chambre en s’écriant « À bas la guerre ! » Le 11 décembre, au cours d’une séance houleuse qui lui valut l’expulsion temporaire, il chiffrait les pertes matérielles et humaines de la guerre. Le 14 juin 1916, les 15 et 29 février 1917, il dénonçait les abus de la censure. Le 25 octobre, il réclamait la mise à l’étude de toute proposition de paix.

L’action du militant fut tout aussi éclatante. Du 24 au 30 avril 1916, avec ses deux collègues de l’enseignement et du Parlement, Alexandre Blanc et Raffin-Dugens, il assista à la seconde conférence socialiste internationale à Kienthal (Suisse) où figuraient quarante-cinq représentants de pays neutres et belligérants des deux camps. Il y joua un rôle personnel, incita ses compagnons à se prononcer simplement pour une paix immédiate assurant liberté et indépendance à tous les peuples, sans se prononcer sur le principe de la défense nationale dont Lénine demandait la condamnation. À son retour, il refusa de se rendre à la convocation de la CAP, arguant qu’il avait agi à titre personnel dans l’esprit des décisions des congrès socialistes internationaux. Sa Fédération, retenant le caractère personnel de son geste, ne se prononça pas sur le fond et ne lui apporta pas le soutien résolu que ses deux camarades trouvèrent auprès des leurs.

Il poursuivit néanmoins son combat avec détermination. Il collabora à l’organe de la minorité, Le Populaire. Il adhéra au Comité pour la défense du socialisme international constitué en octobre 1916 et signa le manifeste qu’il adressa au Parti socialiste à la veille du congrès national de décembre 1916. Le 5 janvier 1918, Pierre Brizon lança La Vague, hebdomadaire « socialiste » et « féministe ». Il en assumait la direction politique, et Marcelle Capy, qu’il allait épouser et qui devait lui survivre près de quarante ans, en assurait le secrétariat. Ce brûlot conquit en quelques mois une large audience. Parmi les articles de critique et de polémique, chaque numéro campait un compagnon de lutte, celui de Trotsky dans le premier numéro et celui de Lénine dans le quatrième.

Aux élections de 1919, Brizon fut battu. En 1920, au congrès de Tours, il ne figurait pas parmi les délégués de la Fédération de l’Allier en majorité hostile à l’adhésion de la IIIe Internationale. Il adhéra au Parti communiste et fut un des porte-parole de la « droite » du parti. La commission des conflits le blâma en janvier 1922. Le comité directeur réuni le 17 août 1922 condamna sa collaboration au journal la Tribune du Centre. La commission des conflits étudia son cas en septembre : il fut exclu le 19 octobre 1922 par le congrès de Paris. Avec Georges Pioch et Victor Méric, il se consacra à une Union socialiste-communiste dont l’objectif était la reconstitution de l’unité ouvrière. En 1923, en difficulté, il dut abandonner La Vague. Il lança alors le la Vague ouvrière et paysanne, organe du Bloc des Rouges pour combattre le bloc national. Le journal paraissait toujours en août 1925.

Mais sa mort était proche. Il s’éteignit à l’aube d’un nouvel âge du mouvement ouvrier dont il avait été en quelque mesure un précurseur.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article102579, notice BRIZON Pierre par Justinien Raymond, Georges Rougeron, version mise en ligne le 3 novembre 2010, dernière modification le 29 septembre 2022.

Par Justinien Raymond, Georges Rougeron

Pierre Brizon (1916)
Pierre Brizon (1916)
cc Les Hommes du jours, 20 mai 1916

ŒUVRE : Brizon a collaboré à l’Indépendant de l’Allier, au Combat socialiste (Allier), à l’Avant-Garde dauphinoise, au Droit du Peuple (Grenoble) et à l’Avenir d’Armentières, ainsi qu’à diverses revues : Pages libres, La Revue socialiste, La Grande Revue, Le Mouvement socialiste (cf. dans le n° du 15 septembre 1903 sous le titre : « L’Avenir d’Armentières et l’Union d’Houplines », une étude de P. Brizon sous la signature de Jean Proll, comme il le révèle lui-même in La Coopération, op. cit., p. 227).
Brizon est l’auteur de brochures : Le Blé rouge, Montluçon, 1909, VI — 72 p. (IFHS, cote B 720). — En Bataille, imprimerie ouvrière du Centre, Bourges.
Il est l’auteur de plusieurs ouvrages : Précis d’Histoire contemporaine (2 vol.). — Histoire du Travail et des Travailleurs, Paris, Librairie du Parti socialiste. — L’Apprentissage, publié à « Pages Libres ». — La France dans les temps modernes. — L’Église et la Révolution, publié chez Delagrave. — La Coopération en collaboration avec Ernest Poisson, in Encycl. soc. synd. et coop. dirigée par Compère-Morel, Paris 1913, 596 p. (P. Brizon a écrit la première partie, une définition de la coopération et un historique du mouvement en 238 pages).

SOURCES : Arch. Dép. Isère, 8 M 37, 8 M 38, 52 M 74. Presse de 1905. — Arch. Ass. Nat. dossier biographique. — I.M.Th., bobine 29. — A. Kriegel, Aux Origines..., op. cit. — Denise Rossignol, Le Mouvement socialiste en France de 1906 à 1914. DES, pp. 48, 100. — L’Humanité, 10 octobre 1905, 7 mai et 14 juin 1910, 22 février 1911. — Hubert Rouger : Les Fédérations socialistes III, op. cit., passim — Jean Longuet, « Pierre Brizon », in Le Socialisme savoyard, 12 août 1934. — « Pierre Brizon et Jaurès », par M. Rebérioux, Bulletin de la Société des Études jaurésiennes, janvier-mars 1972.
— Renseignements fournis par M. Rougeron, sénateur et président du conseil général de l’Allier.
— Des photocopies des archives Brizon ont été déposées par Madeleine Rebérioux au Centre d’Histoire du syndicalisme de l’Université de Paris. — T. Bonzon et J.-L. Robert, Nous crions grâce. 154 lettres de pacifistes juin-novembre 1916, Les Éditions ouvrières, 1989 [il s’agit de lettres adressées à P. Brizon]. — Pierre Arches, La Ligue des droits de l’Homme a cent ans. Contribution à l’étude de la Ligue des droits de l’Homme dans les Deux-Sèvres, Niort, 1998. — Pierre Roy, Pierre Brizon. Pacifiste, député socialiste de l’Allier, pèlerin de Kienthal, Nonette (69), Créer, 2004.

ICONOGRAPHIE : La France socialiste, op. cit., p. 344.

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