BRUNAND Louis [BRUNAND Marius, Auguste, Louis]

Marius (prénommé aussi couramment Louis) Brunand était le fils d’Alix Paillet, sans profession, ancienne ouvrière dévideuse, et de Jean-Louis Brunand (1866-1937), employé du Gaz de Lyon (Rhône), militant syndicaliste de la Fédération lyonnaise de l’éclairage et militant du Parti communiste dès sa fondation. Il avait un frère aîné Félix Brunand également militant communiste.

Marius Brunand, membre des Jeunesses communistes, fut condamné à 13 mois de prison en 1930 pour provocation de militaires à la désobéissance, alors qu’il effectuait son service militaire dans l’Est. Il fut candidat communiste aux élections cantonales du 7 octobre 1934 dans le VIIe arr., 12e canton de Lyon puis, toujours dans le VIIe arr., aux élections municipales du 5 mai 1935, où il obtint 2 913 voix.

Dès juillet 1936, participant aux Spartakiades en Espagne, il s’intégra avec son camarade Aimé Turrel dans le groupe de Louis Berthomieu, formé d’anarchistes français en tant qu’élément autonome de la colonne Durruti. C’était une décision individuelle, mais prise avec l’assentiment de la fédération régionale du PC. Ils combattirent parmi les tout premiers dans les rangs des Brigades internationales.

Blessé en novembre 1936, comme son camarade Turrel, il s’adressa aux communistes du Rhône lors d’un retour en France, le 4 décembre 1936. En février 1937, ils étaient dans les rangs de la batterie internationale « Anna-Pauker » qui opérait sous les ordres de Gaston Carré, sur le front du Jarama en liaison avec trois brigades espagnoles. En janvier 1939, de retour d’Espagne, il avait réintégré sa cellule de Lyon La-Guillotière.

Il épousa le 9 novembre 1940 à Porcieu-Amblagnieu (Isère), Adrienne Rhône.

Après la Libération, Louis Brunand entra avec Paul Vital, Gabriel Vallier et Joanny Berlioz, comme rédacteur à La Voix du Peuple, le journal lyonnais du PCF.

En 1978, sa veuve, appartenait à l’AVER (Association des anciens volontaires en Espagne républicaine), section de Lyon.