BUILLES Émile, Joseph

Né à Toulon (Var), le 27 avril 1868, fils d’un employé des chemins de fer originaire de l’Ariège, Builles était instituteur puis directeur à Gonfaron (Var) aux Arcs et à Draguignan. En 1903, il reçut des livres pour l’enseignement aux adultes et les œuvres complémentaires de l’école (Journal des Instituteurs, 19 juillet 1903). Il adhéra à la première assemblée générale de l’Amicale le 6 mars 1913. En 1916, directeur à Draguignan, il était le trésorier cantonal de l’Amicale. Gendre de l’inspecteur primaire Dillac* , il termina sa carrière comme directeur de cours complémentaire. Retiré à Saint-Raphaël (Var), il appartenait à la loge maçonnique. Militant socialiste SFIO, il fut élu conseiller municipal de Saint-Raphaël, le 3 mai 1925, sur la liste « d’Union des gauches et d’intérêt raphaëlois » avec 551 voix sur 1 523 inscrits. Devenu quatrième adjoint le 25 octobre 1925, il fut désigné comme délégué sénatorial en janvier 1927. Il fut l’un des deux élus socialistes SFIO à se représenter sur la liste « d’union socialiste, républicaine et de défense des intérêts raphaëlois » conduite par le député socialiste Reynaud. Le 5 mai 1929, il obtint 647 voix sur 2 037 inscrits. Lors de la scission dans le Parti socialiste en 1933, il dut passer au Parti socialiste de France et se présenta sur la liste « de défense des libertés démocratiques et des intérêts raphaëlois » conduite par le radical Verstraete aux élections municipales de 1935. Le 5 mai, il obtint 293 voix sur 2 363 inscrits. Le 18 février 1935 il écrivait au sénateur Renoult. Il venait de proposer à la loge un vœu « pour protester contre cette injustice » (Renoult était inquiété dans le cadre des conséquences de l’affaire Stavitsky). Il regagna la SFIO peu après et participait aux réunions de son parti dès 1937. Il mourut à Toulon, le 18 juillet 1948.