ASFAUX Marcelle, Raymonde

Le père de Marcelle Asfaux, instituteur, était sympathisant communiste. Titulaire du brevet élémentaire Marcelle Asfaux continua sa scolarité jusqu’au brevet supérieur. Célibataire, elle occupa, dans un premier temps, un emploi de secrétaire de mairie puis travailla au central téléphonique de Montauban (Tarn-et-Garonne) comme « employée PTT ». Sa seule activité politique connue durant la guerre, concernait la Libération de Montauban à laquelle elle disait avoir participé.
En 1944, elle adhéra à la CGT et resta, jusqu’en 1954, une simple militante de base. À l’été 1944, elle rejoignit l’UJRF (Union des jeunesses républicaines de France), et en 1945, le Parti communiste ; l’année suivante, elle intégrait le comité de section.
Mutée à Marseille en 1946, elle perdit contact avec le Parti communiste pendant dix ans. Elle reprit sa carte en 1955.
De retour dans le Tarn-et-Garonne, elle fut proposée pour le comité fédéral de 1956. Fernand Grenier*, chargé de trancher définitivement sur la montée de Marcelle Asfaux au comité Fédéral, écrivit « [camarade] très estimée et très active [...] Sur la proposition de Pierre Juge*, maintenue. » De son côté, elle s’efforça de lever toute ambiguïté sur son parcours politique. Elle écrivit : « Estimant ne rien devoir cacher au Parti, je tiens à signaler un point particulier. En 1949, je me trouvais à Périgueux, ma mère, décédée depuis, fit à mon insu une démarche auprès du député Baylet [député radical] afin d’activer ma mutation pour le Tarn-et-Garonne. J’ajoute que ma mère n’a jamais été membre du Parti et qu’à cette époque j’en étais moi-même coupée. »
Marcelle Asfaux était connue pour son activité syndicale, notamment au sein de la Fédération des PTT. Membre du bureau de la Fédération postale en 1956, elle en deviendra secrétaire.
Membre du comité fédéral du Parti communiste à partir de 1956 du bureau fédéral en 1959. Elle ne fut pas réélue au bureau fédéral en 1962 du fait de ses occupations au secrétariat de l’UD-CGT, mais resta au comité fédéral jusqu’en 1965.