CALMON Laurent

Né en 1887, Laurent Calmon milita dans les rangs du syndicat (CGT) des ouvriers agricoles de Perpignan (Pyrénées-Orientales).

En 1920, il était (avec un autre militant des Agricoles perpignanais, Baisset) délégué titulaire de son syndicat au Comité général de la Bourse du Travail de Perpignan. Le 23 janvier 1920, il fut élu à la CA de l’UL-CGT de Perpignan et, en même temps que Baisset, à la commission de propagande et de statistique. En 1920, le syndicat des ouvriers agricoles de Perpignan était le quatrième de l’UD-CGT des Pyrénées-Orientales (1 650 timbres pris à la trésorerie départementale contre 5 500 (pour six mois seulement) pour les cheminots de Perpignan, 1 900 pour les ouvriers du bâtiment, 1 700 pour les Agricoles de Saint-Laurent-de-la-Salanque.)

Le syndicat des ouvriers agricoles de Perpignan fut reconstitué en mars 1923 et demanda à s’affilier à la CGT. Le 16 mars 1923, il fut admis à la Bourse du Travail de Perpignan (entièrement sous le contrôle de la CGT) : le même jour Laurent Calmon (ainsi que Jean Piquemal, Victor Lical et Joseph Tixador) fut validé en qualité de délégué de son syndicat au Comité général de la Bourse du Travail de Perpignan. En 1928, il était le secrétaire du syndicat des travailleurs viticoles et agricoles de cette ville.

Laurent Calmon participa également à la vie politique perpignanaise. En novembre 1919 il fut candidat aux élections municipales à Perpignan sur la « liste socialiste et syndicaliste » : au premier tour il obtint 1 600 suffrages. Au second tour, il fut à nouveau candidat sur la liste issue de la fusion entre la liste « socialiste et syndicaliste » et la liste radicale-socialiste et fut élu conseiller municipal de Perpignan avec 3 414 voix. Il fut à nouveau candidat à Perpignan aux élections municipales du 4 mai 1925 sur la liste du Cartel des gauches et fut élu au premier tour avec 4 496 voix.