CALVET François, Raymond

Militant du groupe socialiste SFIO de Saint-Paul-de-Fenouillet, François Calvet en fut un des animateurs. Ouvrier mineur il fut, avant 1910, président du syndicat des ouvriers mineurs de Saint-Paul-de-Fenouillet. Aux élections législatives du 24 avril 1910, il fut le candidat de principe de la Fédération socialiste des Pyrénées-Orientales dans la circonscription de Prades. Il obtint 262 suffrages sur 10 454 exprimés. En 1913, il fut élu conseiller d’arrondissement du canton de Saint-Paul-de-Fenouillet.

Le 14 décembre 1919 il fut réélu conseiller d’arrondissement de Saint-Paul-de-Fenouillet avec 796 voix. Il sera réélu à cette fonction en 1922 (768 voix) et en 1928 (621 voix). En juillet 1926, il fut élu président du conseil d’arrondissement de Perpignan.

Pendant de nombreuses années, François Calvet fut le leader de la SFIO à Saint-Paul-de-Fenouillet, petite bourgade viticole du Fenouillèdes, région du nord du département (moyenne et haute vallée de l’Agly). Dans le canton de Saint-Paul-de-Fenouillet, le Parti socialiste SFIO bénéficia pendant longtemps d’une hégémonie incontestée. Le Parti communiste ne s’y implanta qu’assez tardivement et ne réussit jamais à remettre en cause la suprématie du Parti socialiste. Au moment du congrès de Tours, François Calvet choisit de demeurer au sein de la « Vieille Maison ». Dès le 9 janvier 1921 il fut coopté à la commission administrative de la Fédération socialiste SFIO des Pyrénées-Orientales. Réélu à la CAF par le congrès fédéral du 23 avril 1922, il demeura membre de cette instance au moins jusqu’en 1926.

François Calvet présida également une association locale d’anciens combattants de Saint-Paul-de-Fenouillet. Il avait épousé Marie, Marguerite Flamand. Il était le père de Joseph Calvet.

Voir Jean Calvet et Joseph Calvet.