Par Roger Pierre
Né en 1886 à Saint-Julien-en-Quint (Drôme), mort le 22 avril 1956 à Valence (Drôme) ; comptable ; syndicaliste CFTC et militant PDP de la Drôme ; conseiller municipal de Valence.
Fils d’un cultivateur, Louis Aubert, exerçant à Valence la profession de caissier, y fut le fondateur et le président du premier des syndicats CFTC, celui des employés de commerce, d’industrie et de banque, créé le 12 décembre 1926 et qui ne comptait alors que 15 membres, contre 135 au syndicat confédéré correspondant.
Louis Aubert fut cependant élu conseiller prud’homme dans la catégorie des employés ; en 1935, il entra au conseil municipal de Valence dans la liste qu’avec le soutien de la droite, le maire radical Pécherot opposa victorieusement à celle du député socialiste Jules Moch.
Dirigeant du syndicat départemental CFTC des employés de commerce, d’industrie et de banque, Louis Aubert fut dans les années de l’avant-guerre, le président de l’Union des syndicats chrétiens de la Drôme et de l’Ardèche.
Il fut aussi président de la fédération Drôme-Ardèche du Parti démocrate populaire (PDP), qui se prononçait en 1939 « pour la collaboration des employeurs et des salariés ». Le 18 février 1940, malgré cette appartenance, Aubert présida une assemblée du comité radical de Valence et région, où son ami, le député-maire Pécherot, appela à lutter contre le communisme.
Marié à Montélier (Drôme) le 22 avril 1924 avec Georgette Balestrier, puis le 6 avril 1932 avec Antonia, Louise Drogue, Louis Aubert mourut le 22 avril 1956 à Valence.
Par Roger Pierre
SOURCES : Arch. Dép. Drôme, 10 M 16, 35 M 360, 13 M 341. — Le Messager de Valence, 20 octobre 1935. — Annuaires Fournier (Drôme). — Renseignements fournis par Pierre Pontiès. — Le Démocrate Drôme-Ardèche (Arch. Dép. Drôme, 201). — La Démocratie, 16 mars 1940 (Arch. Dép. Drôme, 202). — Renseignements fournis par Pierre Pontiès.