AUDUREAU André

Par Gilles Vergnon

Né le 7 mars 1893 à Paris (XIVe arr.) ; technicien mécanographe, puis ingénieur ; militant de la SFIO (1933-1958), du PSA (1958-1960), puis du PSU ; conseiller municipal de L’Haÿ-les-Roses (Seine, Val-de-Marne) de 1953 à 1955, secrétaire fédéral du PSA, puis du PSU de la Drôme.

Adhérent à la SFIO en 1933, André Audureau milita d’abord dans la région parisienne. Secrétaire à la propagande du 4e secteur de Paris, tête de liste socialiste à L’Haÿ-les-Roses aux élections municipales du printemps 1945, il fut élu conseiller municipal à l’issue du scrutin d’avril 1953 et réélu dans un scrutin partiel le 13 juin 1954. Installé à Buis-les-Baronnies, dans le sud de la Drôme, en 1956, il milite dans la section SFIO de la localité. Opposé au retour du général de Gaulle au pouvoir, il participa à l’été 1958, avec les militants communistes, au « comité de défense de la République » de son secteur et fut l’un des orateurs du meeting « Pourquoi voter non ? » du 25 septembre à Valence, avec le député communiste Maurice Michel*. Rallié dès lors au PSA, il se présenta aux élections municipales de 1959 dans sa commune, et obtint 92 voix sur 837, soit 11% des suffrages. Responsable fédéral du PSA, il amena, à la création du PSU en mai 1960, un contingent de militants du sud du département, à Nyons, Buis-les-Baronnies et surtout Dieulefit. Premier secrétaire fédéral du nouveau parti, il céda rapidement la place à André Didier*, en demeurant membre de la commission exécutive fédérale. En 1966, il était militant de base. Son épouse Marie-Louise, née le 11 avril 1891, adhérente à la SFIO en 1936, suivit le même itinéraire politique.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article10430, notice AUDUREAU André par Gilles Vergnon, version mise en ligne le 10 octobre 2008, dernière modification le 10 octobre 2008.

Par Gilles Vergnon

SOURCES : Arch. Dép Val-de-Marne. — Arch. Dép Drôme, 125J (fonds PSU). — Arch. Mun. Buis-les-Baronnies. — Lettres d’André Audureau à Marcel Cartier, août et septembre 1958, papiers Marcel Cartier (transmis par Laure Caumont-Cartier). — Notes de Gilles Morin et d’Emmanuel Hagen.

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