CEPPE Jean

Né le 3 décembre 1880 à Carrières-sur-Seine (Seine-et-Oise), marié à Dupré Henriette, née en 1888 à Paris, père d’une fille née à Paris en 1916, il habitait 16, rue de Metz à Courbevoie (Seine). Son loyer annuel s’élevait, en 1921, à 350 F. Terrassier, il fut secrétaire adjoint du syndicat général des terrassiers, puisatiers, mineurs, tubistes, poseurs de rails et parties similaires de la Seine. Il collabora régulièrement au journal Le Terrassier. Il y dénonçait les chantiers où les consignes syndicales n’étaient pas respectées. À l’occasion, il pratiquait l’action directe, obligeant par la force, les ouvriers à respecter les directives syndicales. Ceppe fut parmi les premiers adhérents des comités syndicalistes révolutionnaires et dès octobre 1920, il fut élu au comité central des CSR. Il fut délégué à la conférence préparatoire du congrès constitutif de l’Internationale syndicale rouge, tenu à Berlin, en décembre 1920.

Au sein de la Fédération du Bâtiment, il combattit la majorité et participa à son renversement au congrès de Dijon, en mai 1921. En juillet 1921, il fit partie de la nouvelle commission exécutive fédérale (Voir Blois Jean*).

Ceppe était, en 1921, membre de la commission exécutive du Comité central des CSR et secrétaire du Comité régional des CSR de la Seine, Seine-et-Oise, Seine-et-Marne, Oise, Eure-et-Loir et Marne.

En juillet 1923, lors du IXe congrès de la Fédération unitaire du Bâtiment, il se prononça pour la motion Couture, favorable à l’indépendance du syndicalisme. A-t-il suivi la majorité de la Fédération lorsqu’elle rompit, en 1925, avec la CGTU pour s’engager dans l’autonomie provisoire ?

A-t-il un lien de parenté avec Pierre Ceppe, né le 14 mai 1873 à Carrières-sur-Seine (Seine-et-Oise), domicilié dans cette ville, ouvrier de culture signalé par la police comme militant communiste en 1924 ?