Par Claude Pennetier
Né le 4 avril 1908 à Paris (VIIIe arr.), mort le 19 août 1995 à Leucate ; artiste plasticien, sclupteur ; communiste.
Emmanuel Auricoste était le fils d’un constructeur de chronomètres, horloger de la marine de l’Etat. Il habitait à Paris, 65 boulevard Arago. Élève de Boudelle et Charles Despiau, il se consacra à la sculpture.
Communiste, délégué au congrès de Wroclaw (25-28 août 1948), il adhèra à l’appel du Comité d’initiative à la rencontre internationale de la Résistance contre la renaissance du militarisme allemand (Vienne, 24-27 novembre 1954).
Son oeuvre utilisait alors de forts volumes, puis il réduisit l’échelle. Il reçut des commandes pour orner un bas-relief du Palais de Chaillot, un monument à Chateaubriant à Milan et une porte de bronze de la Société des Nations, une statue de Fénelon à Cambrai et des monuments de bronze à Marvejols (Lozère).
Il était vice-président de l’Union des arts plastiques.
Emmanuel Auricoste se maria une première fois à Paris (XIVe arr.) en 1933, puis à Paris Ve arr. en 1938. Divorcé en 1947, il se maria une troisième fois à Paris XIIIe arr. en 1948. Divorcé en 1963, il se remaria à Orléans le 5 novembre 1963 avec Régine Morin.
Par Claude Pennetier
SOURCES : Note d’Yves Santamaria. — Fiches de polices des années 1950 recueillies par l’IHTP. — Etat civil.