CHAUVEAU Achille, Eugène, Georges

Fils de Claude Chauveau et de Louise, Augustine de Surval, Achille Chauveau épousa le 21 février 1910, Maria, Berthe Delpuech (née le 19 juin 1878), dont il se sépara pour vivre à partir de 1920 avec Henriette Villibord. Ils eurent un fils né vers 1922. Chauveau était revenu de la Première Guerre mondiale avec le grade de sous-officier (17e régiment d’infanterie) et la Croix de guerre. La section communiste de Saint-Maurice (commune de son domicile, chez la mère d’Henriette Villibord) le désigna comme candidat aux élections législatives du 11 mai 1924 dans le 4e secteur de la Seine. L’Humanité se fit l’écho de cette désignation mais son nom disparut de la liste avant l’élection. Devenu gardien d’immeuble à l’annexe de la Maison des syndicats, 12, avenue Mathurin Moreau (XIIe arr. de Paris), il fut affecté à la cellule 371 (1er rayon) groupant le personnel de la CGTU.

Artiste dramatique, Chauveau avait été élu trésorier général de la Fédération unitaire du spectacle en 1923 puis secrétaire général en mai 1924, assisté de Hérault des forains (secrétaire adjoint), Jane Arnoux des comédiens, Dupin des machinistes, Raiberd du Petit personnel, Palette des peintres décorateurs, Ganivet des opérateurs de cinéma et Raynal des chorégraphes (membres de la commission exécutive). Il conservait cette fonction en 1927 avec R. Moreau du théâtre Sarah Bernhardt (secrétaire adjoint), Palette (écrit Pallette) (trésorier) et C. Thomasson des forains (archiviste). Membre de la commission exécutive de l’Union des syndicats de la Seine, il occupa pendant deux mois, au début de l’année 1924, le secrétariat provisoire de l’Union, en remplacement de Brançon démissionnaire. Lors du congrès de fusion de la Seine et de la Seine-et-Oise tenu en janvier-février 1925, il fut élu membre titulaire de la commission exécutive de l’Union mais devint suppléant dès janvier 1926.

Achille Chauveau dirigeait le théâtre confédéral qui joua dans les fêtes organisées par la CGTU, le Parti communiste, les Jeunesses communistes et les comités de chômeurs. Il était membre de la commission de presse de la 1re Fédération régionale de l’ARAC (Seine, Seine-et-Oise, Seine-et-Marne, Oise, Loiret).

Le nom de Chauveau disparut après 1930. Nous ne le retrouvons qu’en 1936, représentant de commerce domicilié à Gazeran (Seine-et-Oise), candidat socialiste SFIO aux élections législatives du 26 avril 1936 dans la circonscription de Rambouillet. Il recueillit 1 223 voix sur 17 345 votants et 19 933 inscrits.