CLAVÉ Jean-Baptiste

Fils de Jean Clavé, laboureur et de Maria Garbay, ménagère, Jean-Baptiste Clavé se maria à Bordeaux (Gironde) le 21 janvier 1933 avec Suzanne Feigna née le 30 avril 1907 à Bordeaux, dont il divorça le 28 mai 1950.
Jean-Baptiste Clavé était secrétaire de la cellule « Sullivan » du Parti communiste et membre du comité régional de 1937 à 1939. Il fut interné le 10 septembre 1941 au Centre de séjour surveillé de Mérignac (Gironde).
Dans un rapport du commissaire central de Bordeaux du 20 décembre 1947, adressé au commissaire divisionnaire, directeur du service de police de Bordeaux fournissant des renseignements concernant les sabotages de tous ordres, actes de malveillance, etc... commis au cours des dernières grèves dans l’agglomération bordelaise, Jean-Baptiste Clavé fut soupçonné de sabotage. Lors d’une perquisition à son domicile le 5 décembre 1947, une mitraillette, quelques chargeurs et une caissette de plastic furent saisis « 45 ans, chauffeur au Service de nettoiement de la mairie de Cenon (Gironde), demeurant au lieu-dit Bellefont à Cenon, membre du Parti communiste ». Il fut conduit devant le juge du Cabinet n°4 chargé de l’instruction.
Son nom figure dans la base des résistants de la deuxième guerre mondiale.