COLLAS André, Joseph, Léon

Fils de Ferdinand Collas, domestique, et d’Eugénie Métayer, sans profession, André Collas s’engagea volontaire en décembre 1916 pour la durée de la guerre dans l’artillerie lourde. Il obtint une citation en tant que téléphoniste courageux sous les bombardements en avril 1918 et fut intoxiqué par les gaz le 7 juin 1918. Il fut démobilisé le 12 décembre 1919 et obtint la Croix de guerre étoile d’argent puis en 1937 la croix du combattant volontaire.

Devenu agent au lycée de garçons de Poitiers, il épousa dans cette ville, le 6 novembre 1922, Valentine Michaud.
Depuis janvier 1934 au moins, André Collas, militant au syndicat des agents des lycées, affilié à la CGT, était le trésorier général de l’Union départementale CGT de la Vienne. En mars 1937, il assumait toujours cette fonction.

Mobilisé en mars 1940, il fut fait prisonnier par les Allemands le 24 juin 1940 lors de leur arrivée à Poitiers, et fut libéré le lendemain.

Résistant du réseau Centurie, comme agent de liaison, il fut arrêté à la Bourse du travail de Poitiers le 14 avril 1943, enfermé à la prison de la Pierre-Levée, puis transféré à Compiègne (Oise). Déporté le 21 janvier 1944 en Allemagne, il décéda le 5 mars 1945 dans le camp d’Ebensee (Autriche), annexe de Mauthausen. Il fut homologué FFC (réseau Centurie), DIR et au grade posthume de sous-lieutenant.