COMBET Alexandre, Léon

Alexandre Combet exerçait le métier d’ouvrier papetier régleur. Il résidait à Paris, au 76 boulevard de Charonne (XXe arrondissement).
Syndiqué depuis 1893, il fut le fondateur puis le secrétaire du syndicat des papetiers-régleurs. Il fut élu conseiller prudhomme en 1902, constamment réélu jusqu’à son décès et président du conseil pendant 13 ans.
Membre du groupe "L’Égalitaire de Montreuil", il présida la fête des Ier et IIe arrondissements, le la Libre pensée le 19 avril 1891, dans les "Salons du Globe".
Allemaniste, "un des plus ardents propagandistes du POSR (Parti ouvrier socialiste révolutionnaire) de 1885 à 1905", Alexandre Combet fut candidat aux élections municipales de 1896,avec l’étiquette POSR, dans le Ve arrondissement, quartier de La Sorbonne : il recueillit 270 suffrages sur 4456 votants. Il représenta de nouveau le POSR aux élections législatives de 1898 dans la première circonscription de Sceaux : il obtint 1702 voix au premier tour de scrutin. On le retrouva candidat du PSF dans la même circonscription lors d’une élection législative partielle le 19 juillet 1903 : il recueillit alors 595 voix.
Alexandre Combet représenta la SFIO dans la circonscription de Fontainebleau lors des élections législatives de 1906 contre Laborie. Il obtint 2.466 voix sur environ 21.000 suffrages exprimés

En 1911, Combet était secrétaire adjoint du Syndicat général des travailleurs du papier et carton et auxiliaires du département de la Seine (CGT). Adhérent de la CGTU après guerre, il fut conseiller prud’homme de la Seine, section des produits chimiques, de 1914 à 1932, un an avant sa mort.Né à Paris en 1870, ouvrier cocher, résidant 76 Bd de Charonne (Paris, XXe arr.), Alexandre Combet fut candidat du P.O.S.R. à la Sorbonne (Paris, Ve arr.) en 1895 où il obtint 1,76 % des voix et en 1896 où il obtint 4,83 % des voix.

Le 30 novembre 1919, Alexandre Combet fut élu conseiller municipal socialiste de Montreuil-sous-Bois (Seine). La préfecture de la Seine le qualifiait « socialiste SFIO » en mars 1925. Pourtant lors de son décès en 1933, l’Humanité écrivit : "Il rejoignit le Parti communiste après la scission. Déjà malade il fut il fit campagne pour le Parti aux élections de mai 1932 et participa au meeting de protestation contre la mise à sac de la Maison du Peuple par la police le 8 mai. Le Parti communiste, les syndicats unitaires, le Secours rouge convoquent leurs adhérents pour les obsèques qui auront lieu aujourd’hui [13 janvier 1933] à 14h 45, 10 rue des Beaumonts, à Montreuil." (L’Humanité, 13 janvier 1933).
Il est cependant peu vraisemblable qui ait été membre du Parti communiste dès 1921. Il dut se rapprocher du PC au courant des années 1920.
Il était l’oncle d’Alexandre Abremski*.