Militant communiste du XIVe arr. de Paris.
L. Corrot signa, en septembre 1922, le manifeste de l’extrême gauche du Parti communiste — Comité de défense communiste — destiné au deuxième congrès national (voir Ad. Lavergne). « Fédéraliste et soviétiste », le texte se réclamait des thèses antiparlementaires de Bordiga. Les mêmes signataires présentèrent au congrès une motion « sur le devoir syndical » du Parti communiste qui parlait de dictature « impersonnelle et provisoire (...) par tout le prolétariat » en vue de la « suppression totale de l’État, même prolétarien » et l’établissement d’« un régime à base exclusivement soviétique ».
SOURCE : Humbert-Droz, Origines..., op. cit., p. 588-590.