COSTE Jean

Jean Coste, vérificateur des contributions indirectes en poste à Banyuls-sur-mer (Pyrénées-Orientales), militait dans les rangs du Parti socialiste SFIO.

En 1931, il était secrétaire de la section socialiste SFIO de Banyuls-sur-mer. Élu à la CAF par le congrès fédéral extraordinaire du 27 septembre, il fut réélu par le congrès fédéral extraordinaire du 30 octobre 1932. Le 24 décembre 1931, il avait été élu secrétaire délégué à la propagande de l’« Union des sections socialistes SFIO du canton d’Argelès-sur-mer » créé dans cette même localité lors d’une réunion tenue à la Maison du peuple.

Lors du congrès fédéral du 9 juillet 1933 au cours duquel s’affrontèrent diverses tendances (voir : Payra Jean* et Pézières Georges*), Jean Coste fit, à la séance du matin, une longue intervention dans laquelle il rendit hommage à l’action de Jean Payra. Il adjura les congressistes de sauver l’unité de la Fédération et conclut par un appel en faveur de la motion « centriste », signée par Vincent Auriol*. Il fut élu président du congrès après que Georges Pèzières eut quitté la salle. La CAF réunie le 30 juillet 1933 l’élut trésorier fédéral adjoint. Le 29 octobre 1933, Jean Coste présida un nouveau congrès fédéral extraordinaire.

Il fut délégué à un congrès national de la SFIO (Paris, salle Huyguens) dont il fit un compte rendu dans Le Cri socialiste du 11 juin 1932. Il adhérait également au syndicat des contributions indirectes.

D’après M. Mariotti (professeur d’histoire et de géographie, originaire de Banyuls-sur-mer), qui a recueilli des témoignages à propos de Jean Coste, ce dernier, socialiste « très militant », serait originaire du Vallespir (d’Arles-sur-Tech ?). Il ne résida que quelques années à Banyuls-sur-mer où son souvenir est demeuré vivace parmi les vieux militants.