COT Ernest, Auguste

Ernest Cot fut délégué au deuxième congrès de la CGTU (Bourges, novembre 1923). Il fut secrétaire du syndicat des cuisiniers de la Seine.

Conseiller ouvrier prud’homme de la Seine de 1927 à 1938, section des Produits chimiques et de l’Alimentation, il présida la section des Produits chimiques en 1930. Il rompit avec le Parti communiste, pendant l’année 1929, en compagnie des dirigeants de la Fédération unitaire de l’Alimentation, Boville, Poussif, Chaussin. Cot siégeait à la commission exécutive de la Fédération depuis 1925.

Il soutint le Comité des 22 pour l’unité syndicale, et écrivit dans Le Cri du peuple de Maurice Chambelland.

Sous l’influence de Boville, secrétaire général, la Fédération devint autonome puis fusionna entre décembre 1932 et avril 1933 avec la Fédération CGT dirigée par Savoie. Le XVe congrès national réuni à Paris les 24-25 septembre 1933 l’élut secrétaire adjoint aux côtés de Cognet, Boville et Clay. Savoie était secrétaire général et Didaret secrétaire. Le XVIe congrès (Paris, 22-23 septembre 1935) maintint le même bureau, à l’exception de Clay remplacé par A. Charlot.

Sa mort fut annoncée par Roger Wipff dans La Révolution prolétarienne de février 1953.