Après avoir été administrateur du Prolétaire du Centre à Périgueux (Dordogne) et rédacteur en chef de L’Humanité du Midi à Nîmes, Courdavault s’installa à Saint-Pierre-d’Oléron (Charente-Inférieure) où il exerçait la profession de courtier-receveur aux « Nouvelles Galeries ». Militant du Parti communiste, il présida le 27 décembre 1925, au Château-d’Oléron, une réunion de la tendance dite « de droite » du rayon de Rochefort, où fut discutée la « Lettre des 250 au comité exécutif de l’Internationale communiste », exprimant des critiques à l’égard des instances dirigeantes. Il écrivait dans le Bulletin communiste de Boris Souvarine.
Félix Bézian, dans son autobiographie de parti, parle de Roger Courdavault, ancien secrétaire régional communiste, qui « était trotskyste » (RGASPI, 495 270 2947).
Il semble que Courdavault se soit rallié par la suite à la SFIO et soit devenu secrétaire de la section de Bourcefranc. À ce titre, il aurait assisté en 1930 au congrès de la Fédération SFIO de Charente-Inférieure qui se tint à Rochefort en présence de Bracke, député du Nord, et aurait été désigné comme délégué au congrès national.
SOURCES : Arch. Nat. F7/13081, rapport du 2 juin 1930 ; F7/13104, rapport du 4 janvier 1926 ; F7/13106, rapport du 23 mai 1927. — RGASPI, 495 270 2947, autobiographie de Félix Bézian.