COURTIOL Félicien

Fils d’un ouvrier d’usine, Félicien Courtiol, marié à Toulon (Var) en février 1929, avait deux enfants et habitait le quartier de Saint-Roch. Il était, selon la police, ouvrier tourneur à l’Arsenal maritime depuis juillet 1928. Communiste, diffuseur de la presse, il avait été frappé d’une réduction de salaire à la suite de la grève du 30 novembre 1938.
Mobilisé en mai 1940, il fut limogé de l’Arsenal en novembre 1940. La police annonçait son adhésion à la Légion en juillet 1941 mais doutait de sa sincérité. Il entra dans les FTP. Agent de liaison, il participa à la libération de Fort-Rouge.
Au début des années 1950, ouvrier à l’atelier des hydravions, il était membre du bureau de la cellule Charles Broquier du Parti communiste français à Toulon.