COUTAS Jean, Antonin, Marie

Fils de Louis Coutas, retraité de la gendarmerie, et de Jeanne Nicollet, célibataire, Jean Coutas était plombier autogène. Employé à la compagnie du Gaz de Marseille depuis le 29 février 1932, il était membre de la commission administrative du syndicat CGT de la Régie du gaz de Marseille en août 1936 et secrétaire de la cellule du Gaz en janvier 1937. Arrêté le 2 novembre 1939 pour propagande communiste, il fut condamné par le tribunal militaire de la XVe région le 18 janvier 1940 à 3 ans de prison avec sursis et 100 F d’amende. Sans doute licencié par la Compagnie du Gaz, il travaillait pour la Maison Durbec en juin 1940. La police spéciale le considérant comme un propagandiste communiste dans un rapport du 19 août 19410 proposait son internement administratif. Arrêté le 20 septembre suivant, il fut envoyé au camp de Chibron (commune de Signes, Var), puis, à la dissolution de ce camp, transféré à Saint-Sulpice-la-Pointe (Tarn) le 16 février 1941. Sa libération reçut une avis favorable le 14 février 1942.