LE COZ Théodore. Pseudonyme Jean-Louis

Par Christian Bougeard

Né le 22 juillet 1900 à Concarneau (Finistère), mort en août 1976 à Quimper (Finistère) ; employé de bureau ; résistant communiste FTP du Finistère puis des Côtes-du-Nord ; secrétaire politique du PCF clandestin dans les Côtes-du-Nord en 1944  ; membre pour le PCF du comité départemental de Libération des Côtes-du-Nord (mai 1944-novembre 1944).

Frère de Joseph Le Coz, un important militant communiste et CGTU de Concarneau interné par Vichy de juin 1940 à son évasion en décembre 1942, Théodore Le Coz adhéra au PCF en 1940. Il contribua rapidement à l’organisation du PCF clandestin et du Front national (vers la fin 1941) à Quimper. Il participa à plusieurs actions des FTP du Finistère avant d’être muté dans les Côtes-du-Nord pour des raisons de sécurité à la suite d’arrestations à Quimper. A la fin de 1943 ou au début de 1944, Théo Le Coz, « Jean-Louis », devint l’un des principaux responsables politiques du PCF après la vague d’arrestations du SPAC, la police anticommuniste de Vichy, qui désorganisa le PCF clandestin. Le parti était alors dirigé par Louis Picard, Yves, présenté dans le comité de patronage de la liste communiste en novembre 1946, comme le « responsable interdépartemental du PC dans l’illégalité » tandis que Théodore Le Coz était « le secrétaire départemental du PC dans l’illégalité ». Lors de son départ des Côtes-du-Nord pour le Finistère, le 18 novembre 1944, L’Aube nouvelle parlait du « sympathique Jean-Louis » comme du « secrétaire fédéral dans la clandestinité ». Au nom du PCF, il remplaça en mai 1944 Jean Le Parenthoën*, envoyé dans la Sarthe, au CDL clandestin et continua de siéger après la libération des Côtes-du-Nord dans le CDL élargi. Son frère Joseph Le Coz appartenait lui au CDL du Finistère. Théodore Le Coz avait contribué à fonder L’Aube nouvelle, l’hebdomadaire du PCF.

En novembre 1944, Théodore Le Coz regagna le Finistère, étant remplacé depuis octobre au CDL par son camarade finistérien, l’instituteur Pierre Moalic*. Il aurait alors assumé des responsabilités au bureau fédéral du PCF du Finistère, selon Eugène Kerbaul*, notamment comme directeur de La Bretagne Ouvrière, Paysanne et Maritime. Mais en 1953, il ne figurait plus dans les organismes de direction. Après guerre, Théodore Le Coz milita à Quimper, en particulier à l’Amicale laïque (président d’honneur), fut trésorier départemental des délégués à l’Éducation nationale et vice-président du comité France-URSS.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article107773, notice LE COZ Théodore. Pseudonyme Jean-Louis par Christian Bougeard, version mise en ligne le 13 novembre 2010, dernière modification le 5 septembre 2011.

Par Christian Bougeard

SOURCES : L’Aube nouvelle (1944-1946) . — Eugène Kerbaul, 1640 militants du Finistère, Bagnolet, chez l’auteur, 1985.

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