LE FOULGOCQ Eugène

fils de cultivateurs, Eugène Le Foulgocq partit se faire embaucher comme garçon de ferme dans la Beauce à l’âge de quatorze ans. Marié, il travailla toute sa vie comme terrassier-mineur dans la région parisienne. En février 1923, il s’était installé à Verrières-le-Buisson (Seine-et-Oise) où une colonie bretonne s’implantait.

Le 1er Mai 1924, au retour d’une manifestation à Palaiseau, il adhéra au Parti communiste dont il resta membre jusqu’à sa mort. Il fut candidat aux élections municipales de mai 1935 sur la liste dirigée par un maraîcher, Léon Deschamps (1875-1941). À partir de 1936, il s’occupa de l’association des Bretons.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, sa participation à des distributions de tracts et à des sabotages de lignes téléphoniques le fit rechercher. Il se cacha en Eure-et-Loir.

Après la Libération, président de l’association des Bretons de Verrières, candidat sur les listes communistes jusqu’en 1971, Eugène Le Foulgocq mourut à Verrières-le-Buisson le 31 octobre 1984.