Par Claude Pennetier
Né le 5 décembre 1894 à Lunel (Gard), mort le 8 septembre 1957 à Remoulins ; mécanicien ajusteur puis petit industriel ; militant de la section SFIO d’Ermont (Seine-et-Oise).
Le père de Joseph Damiani, Honoré, né à Farinole (Haute-Corse) était employé des chemins de fer, sa mère était Émilie Grégoire. Joseph Damiani combattit pendant la Première Guerre mondiale, notamment aux Dardanelles.
Il résida à Ermont (Seine-et-Oise). Il avait commencé comme artisan aux puces de Saint-Ouen puis était devenu industriel dans les TSF dans les années 1930. Il acheta à cette époque la villa des roses à Remoulins (Gard) où il allait les étés. Après-guerre c’est là qu’il termina son existence.
Secrétaire de la section SFIO d’Ermont en Seine-et-Oise, où il résidait rue Nouvelle, Joseph Damiani était franc-maçon. Secrétaire de la commission des conflits de la Fédération socialiste SFIO de Seine-et-Oise en 1930 (Voir Assuerus), il fut membre du courant gauche révolutionnaire tendance Marceau-Pivert
Il a été marié à trois reprises. De son second mariage avec Marie Remérand (née le 12 avril 1903 à Paris XVIIIe arr., ajoureuse), il eut deux garçons Jacques Damiani (1924-2015) et Pierre Damiani (1928-2011).
De son 3e mariage avec Paulette Bourgeois, il eut trois enfants Dominique, Patrick (né en 1952, décédé accidentellement en 1970) et Françoise.
Durant l’Occupation et était membre du BCRA et du mouvement Libération Sud et avait, comme industriel, un laissé passer interzone. En 1943-1944, il contrôlait le maquis de la Bâtie-Roland dans la Drôme.
Après-guerre, Joseph Damiani fonda une nouvelle loge maçonnique à Nîmes. Il repose au cimetière municipal de Remoulins.
Marie Damiani fut conseillère municipale d’Ermont (Seine-et-Oise). Elle mourut le 3 mai 1988 à Villiers-Saint-Denis (Aisne).
Par Claude Pennetier
SOURCES : Le Travailleur de Seine-et-Oise, 1930. — Notes de Loïc Damiani, son petit-fils, janvier 2021. — Acte de naissance. — Livret de famille