DARDELIN Henri, Eugène

Fils de Louis Dardelin, chauffeur mécanicien, et de Jeanne Marie Niepce, sans profession, domicilié à Montbard avant son incorporation en novembre 1913, Henri Dardelin était démobilisé le 27 août 1919 avec de graves séquelles. Il fut grièvement blessé le 21 août 1916 et dû être hospitalisé jusqu’en mars 1918. Après sa démobilisation, Il entra à la Manufacture des Tabacs de Nancy, puis à celle de Dijon en mars 1921, et devint, par la suite, chef d’atelier. Henri Dardelin milita dans le syndicat CGT des tabacs, il fut secrétaire de la section syndicale des chefs d’atelier de la manufacture. La section regroupa alors 37 adhérents. Il fut secrétaire adjoint du Cartel CGT confédéré de la Fédération des Fonctionnaires en février 1927.
Militant socialiste, au cours des années 20 et bien que sa santé ait été gravement compromise par la guerre, il réorganisa aux côtés d’Armand Thibaut la section SFIO de Chenôve, dans la banlieue dijonnaise. Candidat aux élections municipales de Dijon du 5 mai 1929 sur la liste SFIO, il ne fut pas élu. Candidat à nouveau aux municipales du 8 mai 1935, il fut élu conseiller municipal de Dijon. La liste socialiste conduite par [Robert Jardillier->88988 l’emporta avec 21 élus contre la liste d’Union républicaine. Henri Dardelin se montra très actif, entra notamment au conseil de perfectionnement de l’École pratique, au conseil d’administration du Conservatoire, à celui des HBM, etc.
Il se maria à Dijon le 6 janvier 1917 avec Adèle Trémeau, casquettière à Dijon et le couple eut deux enfants. Il fut décoré de la médaille militaire et de la Croix de guerre pour le conflit de 1914-1918 et reçu la Légion d’Honneur. Il était domicilié au 3 rue Thiard à Dijon lors de son décès.