DAVIAUD Georges

Né le 18 septembre 1891 à Chanteloup-les-Bois (Maine-et-Loire) ; instituteur ; militant syndicaliste.

Instituteur, Daviaud adhéra au syndicat à son retour du service militaire en 1913 et il entra au conseil syndical l’année suivante. Réformé pour raisons de santé, il fut aux côtés des Bouet dans la lutte que ceux-ci menèrent durant toute la guerre contre l’esprit belliciste, ce qui lui valut ainsi qu’à sa compagne d’être surveillé par la police.

En 1921, G. Daviaud fut trésorier adjoint de la Fédération des instituteurs de France. À ce titre, et comme tous les membres du bureau de la Fédération, il comparut devant le tribunal correctionnel d’Angers qui le condamna à 50 F d’amende. La même année, il s’éleva avec tous les membres du conseil syndical contre la révocation de Louis Bouet, secrétaire fédéral. Au blâme que lui adressa l’inspecteur d’Académie, il répondit : « Cette tache, qui, selon vous, marquera mon dossier, restera pour moi un élément de fierté puisqu’elle m’aura vu dressé contre l’injustice et l’arbitraire ». Quelques années plus tard, Daviaud et sa femme, tout en restant adhérents du syndicat, abandonnèrent l’action militante, dont ils désapprouvaient l’orientation.

En 1940, Daviaud, alors directeur d’école à Angers, fut révoqué par le gouvernement de Vichy en tant que Vénérable de la loge maçonnique « Travail, Perfection et Tendre accueil ». Réintégré à la Libération, il ne reprit pas ses fonctions enseignantes.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article108360, notice DAVIAUD Georges , version mise en ligne le 24 novembre 2010, dernière modification le 24 novembre 2010.

SOURCE : Enquête de M. Poperen.

rebonds ?
Les rebonds proposent trois biographies choisies aléatoirement en fonction de similarités thématiques (dictionnaires), chronologiques (périodes), géographiques (département) et socioprofessionnelles.
Version imprimable