DEBUT

Commerçant. En 1920, secrétaire des Jeunesses socialistes du Rhône, Debut prit parti en faveur de l’autonomie de l’organisation dès le mois de mars et se déclara favorable à l’Internationale communiste.

Après le congrès de Tours, il fut l’un des réorganisateurs de l’ex-section socialiste du VIIe arr. de Lyon qui avait été démantelée par le départ des adhérents restés fidèles à la « vieille maison » SFIO.

En raison de son activité, il fut élu plusieurs fois au Comité directeur de la Fédération communiste du Rhône. Au congrès fédéral du 28 août 1921, tenu à la mairie du VIe arrt. de Lyon, il défendit Cuminal*, élu municipal communiste accusé d’indiscipline en raison de sa présence à la réception organisée à l’occasion de la visite de Millerand à Lyon. Il siégeait au comité régional communiste et à la commission administrative de l’Humanité du Midi. Le 24 janvier 1926, il fut élu au comité régional du Parti. Il figura parmi les signataires de la lettre à l’Internationale dite « Lettre des 250 », datée 25 octobre 1925 qui s’élevait contre la réorganisation du Parti sur la base des cellules d’entreprises et accusait la direction nationale de despotisme, d’autoritarisme et de bluff — c.f Introduction t. 16 du Dictionnaire. À la fin de 1926, il était encore membre du Comité régional mais il semble en avoir été écarté l’année suivante.