Par Pierre Schill
Né le 26 février 1884 à Terville (Lorraine annexée), mort le 7 août 1953 à Prény (Meurthe-et-Moselle) ; manœuvre puis conducteur de machines-outils ; syndicaliste CGTU et communiste.
Fils d’un ouvrier d’usine, Charles Bocqui travailla d’abord comme commis de bureau à Terville (Lorraine annexée) avant d’entrer à la Société des chemins de fer d’Alsace-Lorraine, probablement au lendemain de la Première Guerre mondiale. Il occupa d’abord un emploi de manœuvre aux ateliers de Basse-Yutz (aujourd’hui Yutz, Moselle) avant de devenir conducteur de machines-outils. C’est dans ces ateliers qu’il commença à militer au syndicat unitaire des cheminots et au Parti communiste.
Il fut candidat aux élections municipales du 23 juillet 1922 dans la commune de Basse-Yutz sur la liste à dominante communiste menée par Émile Fritsch. Il obtint 452 voix sur 1 450 suffrages exprimés. Au second tour il obtint 492 voix sur 1 465 suffrages exprimés et ne fut pas élu. À nouveau candidat aux élections municipales des 3 et 10 mai 1925 sur la liste communiste toujours menée par Émile Fritsch, il ne fut pas élu.
Son activité syndicale et politique le mit au ban de sa famille, probablement influencée par l’un de ses frères qui était curé.
Il s’était marié le 19 avril 1909 à Terville avec Marie Menster ; ils n’eurent pas d’enfant.
Par Pierre Schill
SOURCES : Arch. Dép. Moselle : 303 M 95. — Arch. familiales. — Volkstribüne, 30 avril 1925. — Renseignements fournis par Fernand Bocqui, son petit-neveu.