DELBECQ Auguste

Né le 2 avril 1876 à Fresnes-sur-Escaut (Nord), Auguste Delbecq était le fils d’un manouvrier. Il devint ouvrier verrier. En 1912 et 1913, il était secrétaire du syndicat des verriers à vitre de Fresnes-sur-Escaut et environs.

En 1920, il fut membre de la commission de contrôle de la Section fédérale Nord de la Fédération nationale des travailleurs du verre, qui réunissait les syndicats du nord de la France. Le 18 novembre 1920, elle fut réunie à Fresnes, et il y participa avec A. Delzant*, Telliez A.* des syndicats des verriers à vitre, et A. Stassart* et Eugène Damien*, des syndicat du verre à bouteille.

En septembre 1921, Auguste Delbecq signa un article sur le thème de l’organisation du travail en quatre équipes dans La Voix des Verriers, le mensuel de la fédération, sous-titré "Six heures dans le verre à vitre". Il réagissait à un précédent article écrit par Humez, sur ce thème de l’organisation du travail en quatre équipes de 6 heures.

Les verreries de Fresnes-sur-Escaut ayant fermé avant 1925, Delbecq fut par la suite manœuvre au four à coke de Bruay-Thiers (Nord).

En 1934, il était secrétaire de la section du Parti socialiste SFIO de Fresnes-sur-Escaut qui comptait alors cinquante-cinq adhérents — voir Delcourt Pierre. Il mourut dans sa commune natale le 13 avril 1963.

Il s’était marié le 2 octobre 1899, Fresnes-sur-Escaut, avec Marthe Huart.

Son frère, Adolphe Delbecq*, fut ouvrier verrier, comme lui. En 1900, lors de la grande grève des verriers d’Aniche et de la région, fut cité dans Le Grand Écho du Nord de la France du 5 octobre, comme étant le délégué des grévistes de la verrerie de la Société de Fresnes, à Fresnes-sur-Escaut.