Par Vincent Flauraud
Mort en août 1957 ; négociant à Strasbourg (Bas-Rhin) ; résistant ; militant communiste ; candidat communiste aux élections cantonales à Riom-es-Montagnes (Cantal).
Négociant à Strasbourg, militant communiste du Cantal, Maurice Delbos fut candidat aux élections cantonales du 10 octobre 1937 à Riom-ès-Montagne où il obtint un bon score pour le département : 193 voix (10,7 % des suffrages exprimés). Attaqué par Le Réveil du Cantal qui voyait en lui un étranger au pays qui faisait un « étalage insolent » de ses richesses et qui se faisait construire une maison « excentrique », Delbos précisa qu’il avait passé toute son enfance dans le Cantal et qu’il y revenait chaque année. Il signait parfois ses articles du Cantal ouvrier et paysan, « Un auvergnat de Strasbourg ».
Arrêté en 1943, il rejoignit ses camarades communistes aurillacois au camp de Saint-Paul-d’Eyjaux. À sa sortie, il rejoignit les rangs de la Résistance. AÀla Libération, il siégea au Comité départemental de libération du Cantal, délégué par le F.N., rédigeant des articles pour Le Patriote, et fut désigné comme membre du bureau régional du PCF du Cantal en mars 1945.
Dans la foulée, il fut de nouveau candidat communiste aux élections cantonales à Riom-es-Montagnes en 1945, obtenant 22,5 % des voix face au socialiste Géraud Jouve, élu dès le premier tour, et au radical Serre. Il se présenta une dernière fois en 1951. Il décéda en août 1957.
Par Vincent Flauraud
SOURCES : Le Cantal ouvrier et paysan, 1937, 31 avril 1945, 17 septembre 1945, 29 novembre 1951, 31 août 1957. — Notes de Claude Pennetier.