DENIS (coopérateur)

Gagné très tôt à l’idéal coopératif par ses études des ouvrages de Charles Gide et de Bernard Lavergne, Denis en fit le fil conducteur de sa vie. Adhérent aux Coopérateurs du Var vers 1930, société devenue Les Coopérateurs du Midi, sous la direction de Jules Clairsin, Denis résida à Antibes et y milita activement. Le conseil d’administration lui confia la charge de représenter plus directement celui-ci dans le secteur récemment entrepris des Alpes-Maritimes dont la direction était assurée par Paul Albert. Sa philosophie coopérative était résolument anti-dirigiste et il aimait sur ce point rappeler le propos de Charles Fourier « Tout ce qui repose sur la contrainte demeure précaire et dénote une absence de génie ». Dans le Bulletin n° 4 de l’Association des Amis de la Coopération à laquelle il avait adhéré en 1946, il écrivait lui-même : « Quand il s’agit pour l’homme, après avoir gagné sa vie de la vivre, les problèmes ne sont plus d’ordre professionnel et ce ne sont plus les organisations groupant les hommes selon leur métier mais celles qui les associent suivant leurs besoins qui ont la compétence requise. »