DOURNEL Eugène

Militant actif des Jeunesses communistes avant guerre, Eugène Dournel adhéra à l’organisation clandestine du Parti communiste à partir de 1940, mais il fut arrêté et déporté en Allemagne au moment des massacres de Oignies en mai 1940. Rentré le 22 mars 1941, Eugène Dournel est alors chargé de la distribution des tracts. À la suite de l’arrestation de son frère Voltaire Dournel, Eugène Dournel fut appréhendé à son tour le 2 mai 1942 par la gendarmerie de Oignies sous l’inculpation « d’activités communistes ». Remis à l’autorité occupante, Eugène Dournel fut condamné à mort et fusillé le 23 octobre 1942 à la citadelle d’Arras en même temps que son frère Voltaire Dournel et son beau-frère Alfred Diévart.
Deux autres frères : Émile et Gaston furent déportés NN ainsi que sa sœur Élise épouse Diévart, le 27 janvier 1943. Elle mourut gazée à Ravensbruck le 25 février 1945.