DUBOIS Alphonse

Fils d’un cordonnier. Militant socialiste depuis 1903, Alphonse Dubois fut trésorier de la 13e section de Paris et du groupe socialiste de Maison-Blanche. Sa biographie publiée dans La Barricade du 2 mars 1935 affirmait : « Pendant la guerre a participé aux mouvements de Kienthal, de Zimmerwald, au Comité syndicaliste révolutionnaire et à celui de la IIIe internationale. » Son nom apparaît parmi ceux des 294 signataires de la motion d’adhésion sans réserve à la IIIe Internationale (Comité de la IIIe Internationale et Cachin*-Frossard*), dite motion Cachin*-Frossard*, présentée au congrès national de Tours (25-30 décembre 1920). Il fut élu le 1er octobre 1921 délégué de la Seine au Conseil national du Parti communiste. Un A. Dubois du XIIIe arr. — vraisemblablement le même — signa la déclaration de tendance Dondicol-Renoult en novembre 1922.

Le rayon communiste du XIIIe arr. — dont Dubois était trésorier — lui donna l’investiture pour les élections municipales de mai 1935, dans le quartier Maison-Blanche. La Barricade le présentait alors comme trésorier de la 13e section des locataires, secrétaire de la commission de contrôle de l’Union confédérale des locataires, délégué au comité général de l’Union des coopérateurs, secrétaire de la commission de contrôle de la coopérative « La Famille nouvelle » et trésorier du cercle des coopérateurs du XIIIe arr. Alphonse Dubois recueillit 2 998 voix (20,53 % des 12 304 inscrits), Louis Gélis, du Parti d’unité prolétarienne (PUP) étant réélu par 7 136 suffrages.

Marié le 28 septembre 1901 à Paris, XIIIe, A. Dubois mourut le 6 octobre 1947 dans ce même arrondissement de Paris.