DUBOIS André

Né le 4 février 1899 à Breston (Charente-Maritime ?), André Dubois résidait, pendant les années 1930, à Prades (Pyrénées-Orientales). Monteur de lignes des PTT, il militait dans les rangs du Parti communiste. En 1932, il était trésorier de la cellule de Prades qui, selon le préfet, groupait à cette date seulement trois adhérents. Il occupait toujours ce poste à la fin de 1934. En 1936, il était membre de la direction du rayon communiste de Prades. En 1935, il avait été candidat aux élections municipales à Prades, sur la liste de gauche conduite par Joseph Rous* député socialiste de l’arrondissement. En novembre 1939, il avait dû quitter Prades : en effet son nom ne figure pas sur la liste des « suspects du point de vue national » que le préfet avait fait dresser à l’occasion de la dissolution du Parti communiste et sur laquelle figurent cependant les noms de simples adhérents.

André Dubois présida aux premiers pas de Léo Figuères* au sein de la Jeunesse communiste. Lors d’une réunion (mai 1933) des Jeunesses et des Étudiants socialistes à Prades où parlait Berlia, un des dirigeants nationaux de ces organisations, André Dubois qui accompagnait le jeune Léo Figuères pressa ce dernier d’intervenir dans la discussion.