ÉCUYER Mathilde [née BRETIN Marie, Mathilde Joséphine]

Par Jacques Girault, Charles Sowerwine

Née le 3 août 1878 à Saint-Maurice d’Échazeaux (Ain), morte le 22 octobre 1933 à Neuville-sur-Ain (Ain) ; institutrice à Ambérieu-en-Bugey (Ain) ; militante féministe et syndicaliste.

Fille d’un instituteur, épouse de l’instituteur François Écuyer, Mathilde Écuyer, institutrice elle-même, signa le Manifeste des Instituteurs en 1912. En 1913, elle fut élue au conseil départemental. Elle y fut réélue en 1920, alors qu’elle était candidate du groupe féministe universitaire de l’Ain (rattaché à la Fédération féministe universitaire du Sud-Est, dont la secrétaire fut Venise Pellat-Finet, elle-même adhérente à la Fédération féministe universitaire nationale de Marie Guérin).

À cette époque, Mathilde Ecuyer était institutrice à Varambon (Ain). Elle conserva ce poste jusqu’aux élections de 1930. De 1926 à 1929, elle fut élue sur une liste commune, syndicat national-syndicat unitaire, étant syndiquée aux deux organisations à la fois. Elle échoua néanmoins aux élections de 1930 et de 1932 pour le poste de secrétaire générale de la section de l’Ain.

Directrice d’école à Neuville-sur-Ain, elle y mourut le 20 octobre 1933.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article111971, notice ÉCUYER Mathilde [née BRETIN Marie, Mathilde Joséphine] par Jacques Girault, Charles Sowerwine, version mise en ligne le 24 novembre 2010, dernière modification le 31 août 2022.

Par Jacques Girault, Charles Sowerwine

SOURCES : École Émancipée. — Dossier de l’EN de sa sœur qui épousa Jean Écuyer après sa mort. — L’Éclaireur de l’Ain, 11 avril 1920, 29 octobre 1933. — Mlle Sohn, Féminisme et syndicalisme, thèse op. cit. — État civil de Neuville-sur-Ain.

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