ERRE Jean, Pierre, André

Par André Balent

Né le 14 octobre 1885 à Céret (Pyrénées-Orientales), mort le 22 octobre 1921 à Céret (Pyrénées-Orientales) ; ouvrier bouchonnier à Céret ; militant syndicaliste (CGT).

Fils de Jacques Erre et de Marie Noguès, Jean Erre vécut à Céret où il épousa Françoise Farré le 18 avril 1906.

À Céret, sous-préfecture des Pyrénées-Orientales et « capitale » du Vallespir, avaient prospéré quelques industries : fabriques d’espadrilles et de bouchons (ces dernières mettaient à profit les chênes-lièges des environs).

Au lendemain de la Grande Guerre, Jean Erre fut un actif militant syndicaliste. En 1920 et en 1921, il était président du syndicat CGT des ouvriers bouchonniers de Céret, affilié à la Fédération du Tonneau. Le syndicat qu’il dirigeait se développa rapidement. En 1919, il acquitta 620 timbres confédéraux à la trésorerie de l’UD et en 1920, neuf cents.

À la fin de 1920, Jean Erre signa, en sa qualité de responsable du syndicat des bouchonniers de Céret, l’appel « pour le respect des droits syndicaux ».

Jean Erre fut également un membre actif de la société de secours mutuels de Céret.

Il mourut, le 22 octobre 1921, à l’âge de trente-six ans et fut enterré le lendemain. Voir aussi Casserouil*.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article112157, notice ERRE Jean, Pierre, André par André Balent, version mise en ligne le 24 novembre 2010, dernière modification le 24 novembre 2010.

Par André Balent

SOURCES : Arch. Mun. Céret, état civil. — L’Action syndicale (mensuel des syndicats confédérés de Perpignan et des Pyrénées-Orientales) janvier 1920, janvier 1921, novembre 1921 (nécrologie). — Le Cri Catalan (hebdomadaire officieux de la Fédération socialiste des Pyrénées-Orientales) 20 novembre 1920.

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