FABRE Georges, Émile

Par Jean Maitron, Claude Pennetier

Né le 5 juin 1897 au Vigan (Gard) ; secrétaire du syndicat CGTU des Transports en commun de la région parisienne (TCRP) ; militant communiste du dépôt de Bagnolet, exclu en 1929.

Georges Fabre entra à la TCRP le 13 octobre 1921 en qualité de machiniste au dépôt de Bagnolet (Seine). Syndicaliste, il fut révoqué pour fait de grève en octobre 1925 puis réintégré le 10 janvier 1927 mais mis en disponibilité pour assurer ses fonctions syndicales. Secrétaire permanent du syndicat unitaire de la TCRP depuis novembre 1926, secrétaire adjoint de la Fédération unitaire des moyens de transports depuis décembre 1926, Fabre intervint au IIIe congrès de l’Union des syndicats CGTU de la Région parisienne (19-20 février 1927), pour déclarer que sa corporation avait 8 200 syndiqués mais qu’il fallait faire un effort pour surmonter les désaffections consécutives aux grèves de 1925. Il fut élu à la commission exécutive et réélu en 1928. L’Humanité du 1er juin 1928 annonça que les trois secrétaires du syndicat unitaire de la TCRP, Fabre, Deveaux et Leboursier, avaient été révoqués la veille. Ils n’étaient toujours pas réintégrés en juillet 1931.

Membre de la cellule communiste n° 307 du dépôt de Bagnolet (sous-rayon de Bagnolet, 2e rayon de la Région parisienne) en 1927, Georges Fabre fut exclu du Parti communiste le 10 août 1929, pour avoir signé le texte de la minorité n° 2 de la CGTU.

Il habitait dans le XXe arr. de Paris, 16, rue des Lyanes.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article112464, notice FABRE Georges, Émile par Jean Maitron, Claude Pennetier, version mise en ligne le 24 novembre 2010, dernière modification le 24 novembre 2010.

Par Jean Maitron, Claude Pennetier

SOURCES : Arch. Nat. F7/13584. — Arch. PPo. 300, juin 1927. — Bulletin officiel de l’Union, avril 1927. — L’Humanité, 1er juin 1928. — La Révolution Prolétarienne, 15 octobre 1929. — Le Cri du Peuple, 29 juillet 1931.

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