FABRE Louis

Né à Trèves (Gard), instituteur, Louis Fabre, membre du Parti socialiste indépendant en 1909, adhéra au Parti SFIO en 1912. Instituteur à l’École de l’Oratoire à Nîmes (Gard), Fabre fut l’un des membres les plus en vue du Parti socialiste pendant la guerre. C’est lui qui présida la réunion privée tenue par Frossard* à la Maison du Parti socialiste de Nîmes le 25 mars 1917. Présent à la réunion d’août 1917 pour commémorer la mort de Jaurès, ce fut lui qui reçut Brizon* lors de sa venue à Nîmes en octobre 1917 pour une conférence. Devenu secrétaire de la Fédération socialiste du Gard, il fut l’un des participants les plus en vue du congrès départemental tenu à Nîmes les 28 et 29 septembre 1918. Il assistait à la réunion privée donnée à Nîmes en avril 1919 par Maurin* , délégué permanent du Parti socialiste unifié. Ce fut lui qui présida le meeting en l’honneur de Jaurès organisé par la section socialiste d’Alès le 13 avril 1919, meeting qui réunit une foule considérable et la conférence faite par Loriot* le 26 août 1919 à Nîmes à propos des futures élections. Il fut réélu au comité fédéral du Parti lors du congrès départemental des 14 et 15 février 1920.

Louis Fabre fut un des 204 signataires de la motion du comité de la reconstruction de l’Internationale. Le 9 janvier 1921, aux élections sénatoriales, Louis Fabre obtint, comme candidat communiste, 197 voix sur 816 inscrits, 812 votants et 806 suffrages exprimés. En mars, il appartenait au conseil fédéral du PC ; le 26 avril il était dit secrétaire général de la Fédération socialiste communiste du Gard qui devint, peu après sans doute, Fédération communiste. Fabre fut exclu du parti en 1923 — cf. Bulletin communiste, 4 janvier 1924, rapport de Treint.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article112478, notice FABRE Louis , version mise en ligne le 24 novembre 2010, dernière modification le 23 juillet 2016.

SOURCES : Arch. Nat. F7/12985 et F7/13602, rapport du 1er novembre 1917. — Arch. Dép. Gard, CA 97, CA 147, CA 148, CA 198. — Compère, Morel, Grand Dictionnaire socialiste, op. cit. — Le congrès de Tours, édition critique, op. cit.

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