Par Etienne Kagan et Florence Regourd
Né le 28 mars 1874 à Saint-Michel-le-Cloucq (Vendée) ; ouvrier charron ; militant syndicaliste et socialiste.
Fils d’un « chapelier » et d’une « ménagère », Gustave Fauconnier fut membre de la commission administrative de l’Union des syndicats de la Seine à partir de décembre 1902, puis trésorier de l’Union syndicale des ouvriers de la Voiture. Il travaillait à la maison Cahen lors de la grève de l’automobile de juillet 1906. Pendant la guerre, il fut mobilisé aux « Cylindres et laminoirs », à Frouard (Meurthe-et-Moselle), et fut un des fondateurs du syndicat des métallurgistes de Nancy et de sa région, dont il devint le secrétaire provisoire en juillet 1917. En octobre de la même année, il fut muté à Paris.
Revenu comme ouvrier charron dans son village natal, Fauconnier œuvra pour la constitution d’un comité antifasciste (1934), puis de Front populaire (1935) à Fontenay-le-Comte (Vendée).
Dès 1934, il se présenta comme candidat SFIO dans le canton de Saint-Hilaire-des-Loges (Vendée). Il obtint 490 voix.
Il améliora très nettement son score aux législatives de 1936 puisque 3 813 électeurs lui accordèrent leur confiance dans la 1re circonscription de Fontenay (soit 24,84 % des suffrages exprimés).
Marié le 28 mars 1903 à Paris XIVe arr. ; père d’un enfant.
Par Etienne Kagan et Florence Regourd
SOURCES : Arch. Dép. Vendée, 4 M 404, 405, 3 M 272, 344, 1 M 301. — Arch. Dép. Meurthe-et-Moselle, 10 M 122. — L. Clergeaud, Le Socialisme en Vendée, op. cit., p. 29-31. — Y. Hello, Bulletin n° 25, « Les Élections législatives en Vendée de 1919 à 1936 ». — État civil de Saint-Michel-le-Cloucq, 14 mai 1984 : pas de mention de décès.