FAURY Jean-Marie, Henri

De grand-père et père bourreliers, Jean-Marie Faury étudia à l’école primaire supérieure de sa ville natale puis à l’Ecole normale d’instituteurs d’instituteurs de Toulouse, de 1925 à 1928. Instituteur rural, il fut titularisé en 1929. Après un an de service militaire, il exerça dans diverses localités du Tarn jusqu’en 1934 puis, durant quinze années, de 1934 à 1949, à Noailhac dans le même département.

Avec ses élèves, il y fonda une coopérative scolaire qui devint très active jusqu’à acquérir une notoriété régionale, voire nationale (une délégation de cette coopérative fut reçue au congrès national de la FNCC en 1938 à Avignon). Faury fut ensuite nommé à Castres dans les classes primaires du collège Jean-Jaurès (1950-1958). Il acheva sa carrière enseignante comme professeur de musique dans le même établissement devenu lycée Jean-Jaurès.

Fervent coopérateur, il aimait concrétiser son idéal dans maintes réalisations scolaires qui lui valurent une grande audience dans les milieux enseignants et coopératifs. Depuis 1936, il était secrétaire de la section du Tarn de l’OCCE. Adhérent au Syndicat national des instituteurs depuis 1928, membre de la Mutualité générale de l’Éducation nationale et de son conseil d’administration dont il fut vice-président, il fut trésorier de l’association départementale de la MAIF depuis sa création en 1935.

Son père avait été administrateur de « L’Effort social », coopérative castraise d’alimentation et Jean Faury fut initié très jeune à l’activité coopérative. Adhérent de « l’Aurore sociale » d’Albi dont l’administrateur-délégué, secrétaire fédéral Joseph Passebosc* avait fusionné en 1925 avec « l’Effort social », il fut élu secrétaire du Cercle des coopérateurs de Castres puis au conseil d’administration de cette Société qui allait devenir l’UDC du Tarn. Collaborant dès 1954 étroitement avec René Roux, président-directeur général de la Société, il fut suppléant fédéral au Comité national.