BOISSIER Albert (provisoire)

Né 40 rue de Marseille à Lyon IIIe arr. au domicile de ses parents, fils de Marcellin, Clément Boissier (1869-1929) et Marie-Pauline Esclosas (1876-1969), troisième sur cinq enfants, Albert Boisseau se maria le 13 septembre 1930 à Bourg-en-Bresse avec Marie Julie Léonie Paccoud (1906-1988). Le couple eut deux enfants, René et Ginette.
Cheminot du PLM puis de la SNCF, il fut garde-signaux à Mâcon (Saône-et-Loire), domicilié 21 rue Sigorgne à Mâcon (Saône-et-Loire).
Son fils écrit : "Il était très instruit, ne faisant aucune faute d’orthographe. Garde barrière puis aiguilleur, il aurait pu faire une meilleure carrière à la SNCF".
Syndicaliste confédéré, Albert Boissier fut désigné secrétaire administratif de l’ex-syndicat CGT des cheminots le 12 mars 1940 au siège de l’Union locale. Selon le rapport du commissaire spécial : "Le secrétaire général Michel (Philibert) a signalé à ses camarades le mal fait par les dirigeants communistes au syndicat dissous des cheminots". Il s’agit donc d’une reconstitution avec Albert Boissier comme secrétaire administratif, François Mélinard comme trésorier, Jean Rollin comme receveur, Fernand Loisy comme archiviste. C’est Albert Boissier qui déposa, en mairie de Maçon, les statuts du Syndicat des travailleurs des chemins de fer de Mâcon le 22 février 1940.
Il participa à la Résistance en Saône-et-Loire dans la cadre du Réseau Marc Breton (1942-1944) et de l’AS dirigé par Claude Rochat, dont le PC était établi au château de Cruzille.
Après la libération il se consacra aux oeuvres sociales de la SNCF. Il créa l’association de boulistes "La Boule des cheminots" où il était connu sous le surnom de Bébert.
Au titre de son action à la Protection mutuelle de Mâcon, il reçut la Médaille du travail et de la Sécurité sociale, croix de Chevalier du Mérite social. le 7 juillet 1951.