Par Yves Le Maner
Né le 12 août 1896 à Paris (IIe arr.) ; professeur adjoint ; militant socialiste dans le Nord.
Fils de Marin François Fleutot, garde républicain et de Lucie Marie, employée, André Fleutot, mutilé de la guerre 1914-1918, était professeur adjoint à l’École d’agriculture de Wagnarville-lez-Douai (?) (Nord) lorsqu’il fut élu conseiller municipal de Douai, en 1925, sur la liste « d’unité ouvrière » menée par Léon Escoffier. Mais, l’année suivante, Fleutot quitta le Parti SFIO dont il était membre depuis plusieurs années, à l’issue d’un conflit qui l’opposa à Escoffier, élu maire de Denain. Dans une lettre adressée au militant communiste Eugène Delarue*, secrétaire de l’Union locale CGTU de Douai, il accusait Escoffier d’être à l’origine de la mutation d’office à Châtillon-sur-Seine (Côte-d’Or) qui venait de lui être notifiée. Dans la même lettre, il se prononçait pour « ... l’unité prolétarienne, malgré les chefs socialistes, traîtres à la classe ouvrière. » En 1928, Fleutot s’installa à Bône (Algérie).
Il s’était marié le 4 novembre 1916 à Paris XVIIe arr. avec Victorine Charrain.
Par Yves Le Maner
SOURCES : Arch. Nat. F7/13083. — Renseignements fournis par la mairie de Douai. — État civil du IIe arr. de Paris (1979).