FLORI Antoine

Par Jacques Girault

Né à Murato (Corse), le 25 octobre 1905 ; facteur des PTT ; marié ; syndicaliste ; conseiller municipal communiste de Toulon (Var) novembre 1934-mai 1935.

Fils d’un cultivateur, Antoine Flori se maria à Arles (Bouches-du-Rhône). Télégraphiste, puis facteur aux PTT à Toulon, indiqué souvent Fiori ou Fleury, il était membre de la cellule communiste des PTT et siégeait aux bureaux de plusieurs réunions publiques de la CGTU ou des syndicats de fonctionnaires en 1933-1934. Membre du comité électoral communiste lors des élections cantonales d’octobre 1934, il habitait alors la basse-ville selon les listes électorales. Lors du meeting de protestation contre les brutalités policières, organisé par la CGT et la CGTU, le 4 février 1935, il apporta le concours du Secours rouge international.

Candidat sur la liste « d’unité d’action » comprenant dix communistes, aux élections municipales complémentaires, le 28 octobre 1934, il obtint 3 481 voix sur 27 938 inscrits et fut élu, le dimanche suivant, avec 5 018 voix. Il fit partie de la commission de l’Instruction publique.

À nouveau candidat aux élections municipales générales, le 5 mai, il obtint 2 585 voix sur 29 381 inscrits. Secrétaire adjoint du syndicat unique des PTT en novembre 1935, il fut régulièrement délégué par la suite aux congrès de l’Union départementale CGT. Il fut délégué au XXXe congrès national de la CGT, Toulouse, 2-5 mars 1936. Membre de la commission exécutive de l’UD à partir du 11 juillet 1937, secrétaire aux procès-verbaux, réélu à l’assemblée générale du 3 octobre, membre de la commission exécutive du syndicat CGT des employés des PTT (section du Var) en mai 1939, il était secrétaire de la Fédération postale varoise. Membre du comité de la deuxième section communiste de Toulon, il habitait alors le quartier de la Porte d’Italie. Membre du bureau de l’Union locale CGT, il était délégué au comité de presse de Rouge-Midi en 1939.

Après sa démobilisation, il était surveillé par la police et fut interné au centre de séjour surveillé de Chibron, près de Signes (Var), à la suite d’un arrêté préfectoral du 11 octobre 1940. Il arriva au camp le 19. À la dissolution de ce camp, il fut transféré au centre de Saint-Sulpice-la-Pointe (Tarn) le 15 février 1941, il en fut libéré le 24 mars 1943.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article113494, notice FLORI Antoine par Jacques Girault, version mise en ligne le 24 novembre 2010, dernière modification le 9 septembre 2021.

Par Jacques Girault

SOURCES : Arch. Dép. Var, 2 M 7.32.3, 2 M 7.35.4, 4 M 47, 4 M 49.4.3., 4 M 54, 4 M 56.10, 4 M 59.4.4, 4 M 291, 16 M 19.4, 3 Z 2.10, 3 Z 2.23, 3 Z 3.40, 3 Z 4.30, 3 Z 16.8. — Arch. privées : M. Goutier. — Burlando Max, Le Parti communiste et ses militants dans la Résistance des Alpes-Maritimes, La Trinité, Parti communiste français, Fédération des Alpes-Maritimes, 1974. — Presse locale. — Renseignements fournis par J.-M. Guillon.

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